Tableaux

Le temps, vite ! Dans les ventes live et ventes online de Tableaux, les tableaux anciens règnent sur un vaste domaine couvrant sept siècles, des icônes gréco-byzantines aux paysages romantiques.
Après 1870, les tableaux impressionnistes et modernes leurs emboîtent le pas jusqu’à la Seconde Guerre mondiale avec les écoles impressionniste et néo-impressionniste suivis des fauves, des cubistes, des surréalistes…
A partir de 1945, les tableaux d’après-guerre et contemporains recouvrent les productions artistiques de l’expressionnisme abstrait à l’Arte Povera, en passant par le Spatialisme et le Pop art.
Les peintures proposées dans les ventes online de Tableaux font défiler de façon étourdissante toute l’histoire de l’art : tableaux religieux, natures mortes, vanités, tableaux de fleurs et tableaux de genre des écoles hollandaises et flamandes, sujets historiques et scènes mythologiques, tableaux d’histoire, paysages de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècles…Les révolutions picturales de la fin du XIXe et l’aventure des avant-gardes du XXe siècle se rejouent aussi sous nos yeux aux enchères, jusqu’aux subversions de l’art le plus actuel de Soulages, Combas, Vasarely, Arman,Capron, Mitoraj, Sonia Delaunay, Garouste, Hartung, Tal coat , etc.
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Lots recommandés

VŨ CAO ĐÀM (1908-2000) - Maternité, 1944 Encre et couleurs sur soie, signée et datée en bas à droite 60 x 46,4 cm - 23 5/8 18 1/4 in. Une attestation d'inclusion au catalogue raisonné de l'artiste, actuellement en préparation par Charlotte Aguttes-Reynier pour l'association des Artistes d'Asie à Paris, sera remise à l'acquéreur. PROVENANCE Collection particulière, Paris (acquis dans les années 1940) Collection particulière, Paris (transmis par descendance du précédent en 1970 puis au propriétaire actuel en 1996) Né en 1908 à Hanoï, Vũ Cao Đàm est issu d’une famille nombreuse, catholique et aisée. Il baigne dès son enfance dans la culture française. Son père, Vu Dinh Thi (1864 - 1930), grand érudit, maitrisait non seulement la langue française mais était également un francophile avéré. En effet, envoyé à Paris par le gouvernement vietnamien à l’occasion de L’Exposition Universelle de 1889, il fut conquis par le style de vie des français. C’est donc sans grande surprise que Vũ Cao Đàm intègre l’École des beaux-Arts de l’Indochine en 1926. Il y étudie le dessin, la peinture et la sculpture sous l’autorité de Victor Tardieu, fondateur de l’École, et de Joseph Inguimberty. Diplômé en 1931, il obtient une bourse qui lui permet de poursuivre sa formation en France. Après avoir présenté ses sculptures à l’Exposition coloniale internationale de 1931, il prend la décision de s’établir définitivement en France. Il poursuit alors son développement artistique en côtoyant tous les plus grands chefs d’oeuvres européens, telles que les oeuvres de Renoir, Van Gogh, Bonnard et Matisse mais aussi les créations de Rodin, Despiau et Giacometti qui l’inspirent particulièrement. Il est également influencé par les avant-gardes occidentales comme le fauvisme et l’école de Paris dont on retrouve l’empreinte au travers de sa production. En 1946, l’artiste jouit déjà d’une belle reconnaissance, essentiellement pour ses sculptures, fines et gracieuses, pour lesquelles il a de nombreuses commandes. Il expose ces dernières à la galerie l’Art Français à Paris mais aussi au Salon des Indépendants, au Salon des Tuileries et au Salon d’Automne dont il est membre depuis 1943. Parallèlement à la sculpture, il s’adonne à la peinture sur soie. En 1949, Vũ Cao Đàm décide de partir pour le sud de la France et s’installe avec sa famille à la villa Les Heures Claires près de Saint-Paul-de-Vence, juste à côté de la chapelle de Matisse et à seulement un kilomètre de la résidence de Marc Chagall, La Colline. La lumière et l’atmosphère du sud de la France le marquent et se retrouvent dans les oeuvres de cette période. Dès les années 1960, l’artiste expose à l’international, notamment à Londres, à la galerie Frost & Reed, mais aussi à Bruxelles, avant de signer un contrat d’exclusivité avec le marchand d’art Wally Findlay aux États-Unis. Aujourd’hui, Vũ Cao Đàm est considéré comme l’un des plus grands peintres et sculpteurs vietnamiens de son temps et ses peintures font parties des collections permanentes de nombreux musées à travers le monde tel que le musée du Quai Branly à Paris. La maternité, langage universel, représente l’un des thèmes affectionnés par Vũ Cao Đàm, sujet que l’artiste traite toujours avec sensibilité et délicatesse. L’artiste rend, ici, hommage au lien unissant la mère à son enfant, et choisit d’illustrer le moment privilégié de l’allaitement. Si cette thématique, présente dès l’Antiquité égyptienne – au travers des statuettes d’Isis allaitant son fils Horus –, a accompagné l’histoire de l’art tout au long de son évolution, elle est restée rarissime en Asie. Tandis que la Vierge Marie et l’Enfant Jésus ornent la statutaire et l’iconographie religieuses, la femme donnant le sein constitue également un sujet qui revient régulièrement dans les scènes de vie quotidienne occidentales. Ainsi dans la peinture moderne, Renoir, Picasso ou Mary Cassatt exaltent le lien mère-enfant, sans considération de classe sociale. Cependant, le sujet revient beaucoup plus rarement en Asie qu’en Europe. Cette représentation, réalisée en 1944 par Vũ Cao Đàm, nous en offre l’un des rares témoignages. Dans cette maternité, les tonalités pastel apportent douceur et quiétude, et renforcent un naturel et un apaisement soulignés par le décor végétal, dans lequel campe la scène. Ce travail, réalisé plus de 10 ans après l’arrivée du peintre en France, traduit l’expression d’un talent en pleine maturité, riche d’une parfaite maîtrise des préceptes reçus par le jeune artiste aux beaux-arts à Hanoï, à l’École du Louvre et par la visite des musées. Avec cette composition parfaitement équilibrée et ce traitement délicat, Vũ Cao Đàm apparaît à l’apogée de son art. Vũ Cao Đàm sinh ngày 8 tháng giêng 1908 ở Hà Nội trong m

Estim. 300 000 - 500 000 EUR

Barthel Beham - Barthel Beham (1502 Nuremberg - Bologne 1540) - Portrait d'une femme de 32 ans ("Dorothea Jörg"). Huile sur bois de tilleul, parqueté. 1524. 52,8 x 35,8 cm. Inscrit en haut "DA.MAN.1.5.2.4.CALT. / DA.BAS.ICH.32. IAR.ALT". Encadré. Trous 75. Sur cette toile, le peintre présente, sur un fond verdâtre peu différencié picturalement, le buste d'une femme d'âge moyen vers la gauche. Elle porte un béret en guise de couvre-chef et, par-dessus sa robe brune, une goller fermée par une broche - un col d'épaule en damas avec un motif de grenade qui recouvre la chemise. Le portrait porte l'inscription "DA. MAN. 15.2.4. CALT. DA. BAS. MOI. 32. IAR. VIEIL". En 1524, lorsque le tableau a été peint selon l'inscription, la personne représentée avait 32 ans. Une inscription ultérieure désignait la femme comme Dorothea Jörg, mais cette désignation n'est plus vérifiable sur le tableau. Elle a posé sa main droite baguée sur son avant-bras gauche, ce qui donne au portrait non seulement un aspect fermé du point de vue de la composition, mais lui confère également une certaine gravité et sévérité, qui se reflète également sur le visage de la femme. Son incarnation est chaude, avec des joues légèrement rosées et un regard plutôt introverti qui passe devant le spectateur et se dirige vers un vis-à-vis imaginaire, que Kurt Löcher a pu identifier grâce à l'inscription correspondante dans un portrait masculin de Barthel Beham conservé à la Gemäldegalerie de Prague (Prague, Nationalgalerie, inv. n° O 720). Le peintre a attaché une grande importance à la netteté du profil, derrière lequel s'efface la partie légèrement ombrée de son visage. Ce portrait d'une grande simplicité témoigne d'un bon sens de l'observation, plein de vie, dans une tonalité de couleurs finement harmonisée dans l'ensemble, mais sans grande valeur coloristique propre. Les points forts du tableau résident avant tout dans le dessin, dans la manière dont le visage et les mains, observés avec précision, se détachent du fond. Connu depuis près de cent ans par la recherche en histoire de l'art, Ludwig Baldass avait pour la première fois en 1930 attribué ce portrait à un groupe de portraits d'hommes qu'il avait attribué à Leonhard Beck d'Augsbourg, même si Baldass faisait remarquer que l'expression du portrait était "un peu plus crue" que celle des autres portraits. La localisation à Augsbourg est toutefois contredite par l'apparence à la mode de la femme, car le béret et la gommette pointent vers Nuremberg, où le bonnet a été remplacé à cette époque par le béret à la mode. La forme du béret variait, mais le type des rabats se rejoignant au-dessus du sommet de la tête et reliés par un bouton et une boucle restait toujours le même. Il était répandu vers 1525, comme en témoigne par exemple le regard sur le portrait de Veronika Formschneider de Dürer datant de 1525 (Londres, British Museum, Inv. n° 5218.50), et le goller se retrouve également à Nuremberg sur différents portraits de l'époque. Max J. Friedländer et Ernst Buchner, dans des expertises indépendantes l'une de l'autre mais qui ne sont plus disponibles aujourd'hui, ont reconnu dans ce portrait une œuvre précoce de Barthel Beham, encore réalisée à Nuremberg. Beham est surtout connu pour avoir fait partie, avec son frère Sebald et Jörg Pencz, des "trois peintres impies" de Nuremberg qui, avant l'introduction de la Réforme, avaient rejoint l'aile radicale de la Réforme, ce qui leur valut d'être bannis de leur ville natale en 1525 pour hérésie. Barthel Beham revint peu de temps après, mais ne resta que peu de temps pour entrer au service du duc Guillaume IV à Munich en tant que peintre de la cour en 1527. En tant que peintre, il appartient à l'école de Dürer au sens large, mais il n'existe aucune peinture assurée de ses années à Nuremberg. Kurt Löcher, l'auteur du catalogue raisonné des peintures de Beham, n'a certes inclus notre portrait que parmi les attributions douteuses, mais il est si proche des portraits confirmés de Beham, comme le Portrait d'un jeune homme (ex-Brême, Kunsthalle, n° d'inv. 169-1851), que l'on peut considérer que son auteur est fondé. Certaines incertitudes, comme le caractère quelque peu formel de l'installation, peuvent être admises pour un débutant, ce que Beham, né en 1502, était encore en 1524. Dr Peter Prange Nous remercions le Dr Birgit Jooss, responsable du projet "Kunsthandlung Julius Böhler", Zentralinstitut für Kunstgeschichte, Munich, pour les informations concernant la provenance. Littérature : Ludwig Baldass : Studien zur Augsburger Porträtmalerei des 16. Jahrhunderts. Partie II : Portraits de Leonhard Beck, dans : Pantheon 6, 1930, p. 396, n° 8 ; Kurt Löcher : Nürnberger Bildnisse nach 1520, in : Kunstgeschichtliche Studien für Kurt Bauch zum 70. Geburtstag von seinen Schülern, Munich 1967, p. 122 ; Ders : Ein Bildnis der Anna Dürer in der Sammlung Thyssen-Bornemisza, in : Wallraf-Richartz-Jahrbuch 39, 1977, p. 88, ill. 5 ; Peter Strieder : Tafelmalerei in Nürnberg 1350-1550, Königstein im Taunus 1993, p. 281, n° 165, ill. (attribué à Barthel Beham) ; Kurt Löcher : Barthel Beham, dans : Saur. Allgemeines Künstlerlexikon,

Estim. 30 000 - 40 000 EUR

Oswald Achenbach - ACHENBACH, OSWALD Düsseldorf 1827 - 1905 Titre : Fête de Santa Lucia à Naples. Date : 1886. Technique : Huile sur toile : Huile sur toile. Montage : Reliure. Dimensions : 139 x 197 cm : 139 x 197cm. Notation : Signé et daté en bas à droite : "Osw. Achenbach 1886". Encadrement : Encadré. Cf. littérature : F.v. Boetticher : Malerwerke des Neunzehnten Jahrhunderts, vol. I.1, p. 13, no. 120. Provenance : Propriété privée, Allemagne, acquise dans les années 1950 auprès de la Galerie Paffrath, Düsseldorf. Andreas et Oswald Achenbach comptent parmi les plus importants paysagistes européens du XIXe siècle. Voyageurs infatigables, les frères ont représenté les lieux qu'ils ont visités et saisi sur la toile les sentiments et les impressions que les éléments de la nature ont éveillés en eux. De leur vivant, leurs peintures étaient très demandées sur le marché de l'art. Les deux frères étaient même en concurrence, car ils peignaient tous deux des paysages italiens. C'est ainsi qu'ils se sont mis d'accord pour se partager le marché : Oswald restera désormais fidèle aux sujets italiens tandis qu'Andreas se spécialisera dans les motifs nordiques. Nos deux tableaux de grand format, qui appartiennent à la même famille depuis deux générations, reflètent cette division et témoignent de l'extraordinaire maîtrise de deux artistes d'exception. Le tableau "Ruisseau sauvage avec moulin à eau" d'Andreas Achenbach (lot 1138) est d'une puissance et d'une intensité extraordinaires. Ce tableau a pour cadre la Scandinavie, l'une des régions préférées de l'artiste, et représente un torrent qui dévale une colline avec force et rapidité, entraînant avec lui des débris. Les buissons environnants sont secoués par le passage du torrent et les rochers semblent devoir faire un effort pour ne pas être emportés par le courant impétueux. La nature brute et puissante, avec ses couleurs froides, domine cette terre nordique, dans laquelle l'homme joue un rôle marginal et apparaît sur la droite de l'image comme une figure marginale subordonnée aux éléments. Le lot 1139 suivant, "Fête de Sainte-Lucie à Naples" d'Oswald Achenbach, a un effet tout à fait différent : ici, l'homme en harmonie avec son environnement occupe le devant de la scène. Le tableau évoque une fête particulière, inspirée de la mer, célébrée en l'honneur de la Madone de l'église Santa Maria della Catena dans le vieux centre de Naples, dans le Borgo Santa Lucia. Les habitants du quartier revêtent leurs plus beaux habits à l'occasion de la fête et restent, sur l'eau et sur terre, dans une contemplation émerveillée devant les feux d'artifice sur le quai. Le spectacle monte en spirale et se déchaîne sur la promenade comme un monstre crachant du feu. Achenbach est parvenu à une représentation magistrale de l'ombre et de la lumière : avec des coups de pinceau doux et rapides, il rend les façades illuminées en toile de fond et les reflets sur l'eau. Les décors atmosphériques témoignent de sa passion pour le théâtre et de son ancien métier de metteur en scène, d'acteur et de décorateur. Deux autres versions de cette œuvre datant de 1874 et 1875, mais ici avec des effectifs réduits au centre et au premier plan respectivement, se trouvent dans la Neue Galerie des Staatliche Kunstsammlungen de Kassel et à l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. Estimation des frais d'expédition pour ce lot : Arrangement après la vente aux enchères. Explications sur le catalogue Oswald Achenbach Allemagne École de Düsseldorf 19e s. Peintures Encadré Naples Peinture Célébrations

Estim. 80 000 - 120 000 EUR

Gaspar Peeter Verbruggen D. J. - Gaspar Peeter Verbruggen D. J. (1664 - Anvers - 1730) - Grande nature morte aux fleurs dans un vase en bronze. Huile sur toile, doublée. 1693. 82 x 62 cm. Signé et daté en bas à droite "Gaspary Verbruggen ft 1693". Encadré. Sur un fond brun, debout sur une balustrade en pierre, un vase en bronze poli avec un arrangement floral luxuriant composé de roses, de tulipes flammées, d'anémones, de boules de neige, de zinnias et de liserons bleus d'apparat. Verbruggen était l'un des peintres flamands de natures mortes florales les plus remarquables de la fin du 17e siècle. Formé par son père, il devint maître de la guilde anversoise de Saint Lucas dès l'âge de 13 ans et fut finalement nommé doyen en 1691/92. Il comptait parmi ses élèves Jacob Melchior van Heck et Peter Frans Casteels. Son style de vie, tout comme ses bouquets de fleurs, était marqué par l'opulence, ce qui l'obligea à faire vendre aux enchères quelques tableaux lui appartenant en 1703 et à s'installer à La Haye pour échapper à ses créanciers. Ce n'est qu'en 1723 qu'il retourne à Anvers. Ses compositions, toujours décoratives, se caractérisent par une richesse de détails naturalistes et une force de couleur éclatante. Le tableau est répertorié dans le RKD sous le numéro 1001088036 comme œuvre de l'artiste. Provenance : Van Ham, Cologne, vente aux enchères, 19.11.2010, lot 519 (à la suite de Gaspar Pieter Verbruggen le Jeune) ; Tajan, Paris, vente aux enchères, 30.3.2011, lot 52 ; Ketterer, Munich, vente aux enchères, 21.11.2014, lot 132 ; Collection privée, Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 6 000 - 8 000 EUR