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Bayern - Bavière - La mort de Marie. Huile sur bois, collée sur un mince panneau de bois et parquetée. (Vers 1530). 66,3 x 45,7 cm. Encadré. Avec une expertise photographique du Dr Paul Wescher, datée 29.5.(19)43 (comme Jörg Breu d.J). Provenance : Collection Bochmann, Meerane ; Propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Italienisch oder Südniederländisch - Italien ou néerlandais du sud - Le Christ en croix avec Marie, Jean et Marie-Madeleine. Huile, partiellement rehaussée de peinture dorée, sur ardoise noire d'après la gravure de Raphaël Sadeler Ier (17e/18e s.). 40,6 x 33,5 cm. Étiquette au verso avec ancienne attribution à l'école de Matthias Grünewald. Encadré. L'artiste inconnu a utilisé comme modèle une gravure sur cuivre de Raphael Sadeler I, réalisée en 1605 d'après le tableau de Matthias Grünewald. On connaît aujourd'hui treize copies totales ou partielles de ce que l'on appelle le "Petit Crucifix" (anciennement Résidence, Munich), dont toutes, sauf une, ont été réalisées d'après la gravure de reproduction. Provenance : Collection privée, Hesse. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Süddeutsch - Sud de l'Allemagne - La mise au tombeau du Christ. Huile et feuille d'or sur bois, collé sur panneau de bois. (Vers 1600). 66,8 x 47,9 cm. Encadré. La composition avec le corps du Christ soutenu par Joseph d'Arimathie et Nicodème s'inspire étroitement de la gravure sur bois du même nom d'Albrecht Dürer, tirée de la Petite Passion (Meder 153). Il pourrait s'agir, pour cette œuvre et la suivante, de panneaux d'autel repeints au XVIIe siècle ou d'œuvres entièrement recréées vers 1600 dans le cadre de la Renaissance de Dürer, d'après des modèles du début du XVIe siècle. Provenance : Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 5 000 - 6 000 EUR

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Süddeutsch - Sud de l'Allemagne - Les Saintes Dorothée et Catherine. Huile et feuille d'or sur bois collé sur panneau de bois. (Vers 1600). 66,8 x 47,9 cm. Encadré. Les martyres Dorothée (avec une corbeille de fleurs) et Catherine (avec une épée de justice et une roue de chariot) sont représentées côte à côte en tant que figures entières. Avec sainte Marguerite et sainte Barbe, elles sont classées parmi les "Virgines Capitales", qui pouvaient être invoquées dans la prière en tant que secouristes. Elles étaient probablement placées face à deux saints masculins et flanquaient la grande partie centrale d'un autel. Provenance : Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 5 000 - 6 000 EUR

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Barthel Beham - Barthel Beham (1502 Nuremberg - Bologne 1540) - Portrait d'une femme de 32 ans ("Dorothea Jörg"). Huile sur bois de tilleul, parqueté. 1524. 52,8 x 35,8 cm. Inscrit en haut "DA.MAN.1.5.2.4.CALT. / DA.BAS.ICH.32. IAR.ALT". Encadré. Trous 75. Sur cette toile, le peintre présente, sur un fond verdâtre peu différencié picturalement, le buste d'une femme d'âge moyen vers la gauche. Elle porte un béret en guise de couvre-chef et, par-dessus sa robe brune, une goller fermée par une broche - un col d'épaule en damas avec un motif de grenade qui recouvre la chemise. Le portrait porte l'inscription "DA. MAN. 15.2.4. CALT. DA. BAS. MOI. 32. IAR. VIEIL". En 1524, lorsque le tableau a été peint selon l'inscription, la personne représentée avait 32 ans. Une inscription ultérieure désignait la femme comme Dorothea Jörg, mais cette désignation n'est plus vérifiable sur le tableau. Elle a posé sa main droite baguée sur son avant-bras gauche, ce qui donne au portrait non seulement un aspect fermé du point de vue de la composition, mais lui confère également une certaine gravité et sévérité, qui se reflète également sur le visage de la femme. Son incarnation est chaude, avec des joues légèrement rosées et un regard plutôt introverti qui passe devant le spectateur et se dirige vers un vis-à-vis imaginaire, que Kurt Löcher a pu identifier grâce à l'inscription correspondante dans un portrait masculin de Barthel Beham conservé à la Gemäldegalerie de Prague (Prague, Nationalgalerie, inv. n° O 720). Le peintre a attaché une grande importance à la netteté du profil, derrière lequel s'efface la partie légèrement ombrée de son visage. Ce portrait d'une grande simplicité témoigne d'un bon sens de l'observation, plein de vie, dans une tonalité de couleurs finement harmonisée dans l'ensemble, mais sans grande valeur coloristique propre. Les points forts du tableau résident avant tout dans le dessin, dans la manière dont le visage et les mains, observés avec précision, se détachent du fond. Connu depuis près de cent ans par la recherche en histoire de l'art, Ludwig Baldass avait pour la première fois en 1930 attribué ce portrait à un groupe de portraits d'hommes qu'il avait attribué à Leonhard Beck d'Augsbourg, même si Baldass faisait remarquer que l'expression du portrait était "un peu plus crue" que celle des autres portraits. La localisation à Augsbourg est toutefois contredite par l'apparence à la mode de la femme, car le béret et la gommette pointent vers Nuremberg, où le bonnet a été remplacé à cette époque par le béret à la mode. La forme du béret variait, mais le type des rabats se rejoignant au-dessus du sommet de la tête et reliés par un bouton et une boucle restait toujours le même. Il était répandu vers 1525, comme en témoigne par exemple le regard sur le portrait de Veronika Formschneider de Dürer datant de 1525 (Londres, British Museum, Inv. n° 5218.50), et le goller se retrouve également à Nuremberg sur différents portraits de l'époque. Max J. Friedländer et Ernst Buchner, dans des expertises indépendantes l'une de l'autre mais qui ne sont plus disponibles aujourd'hui, ont reconnu dans ce portrait une œuvre précoce de Barthel Beham, encore réalisée à Nuremberg. Beham est surtout connu pour avoir fait partie, avec son frère Sebald et Jörg Pencz, des "trois peintres impies" de Nuremberg qui, avant l'introduction de la Réforme, avaient rejoint l'aile radicale de la Réforme, ce qui leur valut d'être bannis de leur ville natale en 1525 pour hérésie. Barthel Beham revint peu de temps après, mais ne resta que peu de temps pour entrer au service du duc Guillaume IV à Munich en tant que peintre de la cour en 1527. En tant que peintre, il appartient à l'école de Dürer au sens large, mais il n'existe aucune peinture assurée de ses années à Nuremberg. Kurt Löcher, l'auteur du catalogue raisonné des peintures de Beham, n'a certes inclus notre portrait que parmi les attributions douteuses, mais il est si proche des portraits confirmés de Beham, comme le Portrait d'un jeune homme (ex-Brême, Kunsthalle, n° d'inv. 169-1851), que l'on peut considérer que son auteur est fondé. Certaines incertitudes, comme le caractère quelque peu formel de l'installation, peuvent être admises pour un débutant, ce que Beham, né en 1502, était encore en 1524. Dr Peter Prange Nous remercions le Dr Birgit Jooss, responsable du projet "Kunsthandlung Julius Böhler", Zentralinstitut für Kunstgeschichte, Munich, pour les informations concernant la provenance. Littérature : Ludwig Baldass : Studien zur Augsburger Porträtmalerei des 16. Jahrhunderts. Partie II : Portraits de Leonhard Beck, dans : Pantheon 6, 1930, p. 396, n° 8 ; Kurt Löcher : Nürnberger Bildnisse nach 1520, in : Kunstgeschichtliche Studien für Kurt Bauch zum 70. Geburtstag von seinen Schülern, Munich 1967, p. 122 ; Ders : Ein Bildnis der Anna Dürer in der Sammlung Thyssen-Bornemisza, in : Wallraf-Richartz-Jahrbuch 39, 1977, p. 88, ill. 5 ; Peter Strieder : Tafelmalerei in Nürnberg 1350-1550, Königstein im Taunus 1993, p. 281, n° 165, ill. (attribué à Barthel Beham) ; Kurt Löcher : Barthel Beham, dans : Saur. Allgemeines Künstlerlexikon,

Estim. 30 000 - 40 000 EUR

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Dirck Hals - Dirck Hals (1591 - Haarlem - 1656) - Société distinguée en plein air. Huile sur bois, parqueté. (2ème moitié des années 1620). 57,8 x 85,2 cm. Diverses numérotations au verso. Encadré. Dirck Hals, frère cadet du plus célèbre Frans Hals (1580-1666), est surtout connu pour ses représentations de joyeuses fêtes de jardin ("Buiten-partijs") et de pièces de société aux allusions amoureuses. Un groupe d'invités élégants s'est réuni autour d'une table dressée en plein air. Tandis qu'à droite, le vin est mis au frais dans un baquet d'eau, des couples se sont déjà formés - on se fait les yeux doux. Pendant ce temps, personne ne prête attention aux plats. Les pâtés sont posés sur le plateau sans être touchés, à gauche, les verres de vin pleins ont été posés sur un mur, hors de portée. Alors que le repas se repose, les conversations informelles semblent battre leur plein. La terrasse s'ouvre en arrière-plan sur un parc baroque avec un pavillon qui invite à la flânerie - de préférence accrochée. Le thème se rattache à la tradition des jardins d'amour du XVIe siècle, dans lesquels de jeunes couples d'amoureux s'amusaient dans un environnement charmant. Le présent tableau faisait partie de l'importante collection de tableaux de Richard Semmel (1875 Zobten, Silésie - 1950 New York), fabricant de textiles juif vivant à Berlin, fondé de pouvoir depuis 1902 et propriétaire unique de la fabrique de linge Arthur Samulon & Co depuis 1919. Il avait constitué à la fin des années 1920 une collection qui n'avait rien à envier aux grands collectionneurs de la République de Weimar. Elle comprenait des œuvres de Jan van Scorel, Dirck Hals, Bernardo Strozzi, mais aussi de Paul Gauguin, Pierre Auguste Renoir, Camille Pissarro et de Vincent van Gogh. Le Dr Paul Wescher, historien de l'art et directeur du musée, a rédigé en 1930 une appréciation des tableaux de la collection Semmel dans : Pantheon, Monatsschrift für Freunde und Sammler der Kunst, vol. 5, janvier-juin 1930, p.275-278. En avril 1933, après l'arrivée au pouvoir du parti national-socialiste, Richard Semmel émigra à Amsterdam et, en 1940, avant l'invasion des Pays-Bas par les Allemands, il se réfugia à New York via le Chili et Cuba, où il mourut en 1950. Un accord au sens de la Convention de Washington sera conclu avec les héritiers après Richard Semmel en avril 2024. Littérature : Britta Nehlsen-Marten, Dirck Hals 1591-1656. Œuvre et évolution d'un peintre de genre de Haarlem, Weimar 2003, cat. n° 39, ill. 120. Provenance : Jacob Hecht, Berlin, vente aux enchères VI, 17 et 18.3.1925, lot 215a ; Richard Semmel (1875-1950), Berlin, Amsterdam, New York ; Frederik Muller & Cie, Amsterdam, vente aux enchères, 21.11.1933, lot 19, avec ill. (selon Weltkunst, Jg. VII, Nr. 52/53, du 24.12.1933, p. 4, vendu pour 1450 fl ; Kunsthandel Pieter de Boer, Amsterdam ; Collection privée, Würzburg ; par succession, en possession de la famille, Basse-Franconie (depuis 1945) ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

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Caspar Netscher (Nachfolge) - Caspar Netscher (Succession) (1639 Heidelberg - La Haye 1684) - Portrait d'une dame distinguée dans un décor de parc au crépuscule. Huile sur toile, doublée. (Vers 1690). 155,3 x 125 cm. Inscrit au verso en haut du châssis "Château II. car K. Mère Salle à manger/ mur à droite. Centre" et numéroté à la craie blanche "120". Encadré. Le tableau a été vendu aux enchères comme "à la manière de Nicolas de Largillière (1656 - Paris - 1746)" (voir RKD ill. n° 1032058). Le peintre est probablement un successeur de Caspar Netscher, peintre de la cour travaillant pour la maison Wittelsbach. Nous remercions Sabine van Beek, RKD, La Haye, pour ses aimables conseils lors du catalogage de ce lot (e-mail du 8.4.2024). Provenance : Propriété des Wittelsbach, château de Schleißheim II ; Probablement la "vente aux enchères de Schleißheim", 1852, provenant des dépôts de la Kgl. Centralgemäldegallerie ; Internationales Kunst- und Auktions-Haus, Berlin, vente aux enchères, 12.3.1935, lot 95 (comme "Art des Largillières"), tableau 14 ; Collection privée, Hesse. Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

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Dirck Hals - Dirck Hals (1591 - Haarlem - 1656) - Intérieur avec joueurs de tricktrack et couple buvant du vin. Huile sur bois. (années 1620/30). 28,8 x 43,3 cm. Encadré. L'intérieur montre quatre personnes, réunies autour d'une table, qui agissent deux par deux. Deux des cavaliers sont plongés dans une partie de trick-track, une sorte de backgammon, tandis qu'à gauche, une dame s'amuse avec son voisin de table qui vient de suspendre une partie et lui tend un verre de vin. Le motif des deux hommes penchés sur la table de jeu se retrouve dans d'autres tableaux de Dirck Hals (cf. Dirck Hals (avec Dirck van Delen), Fête dans une salle Renaissance, 1628, Frans Hals Museum, Haarlem, n° d'inv. 75-318). Britta Nehlsen-Marten a souligné le caractère trapu des figures, inhabituel pour Hals, et a situé l'œuvre dans l'entourage de l'artiste. Le tableau est enregistré au RKD, La Haye, sous le numéro d'illustration 0000193790 (comme Dirck Hals). La littérature : Herwig Guratzsch (éd.), édité par Dietulf Sander, Museum der Bildenden Künste Leipzig. Catalogue des peintures, Stuttgart 1995, p. 233, cat. n° 553 ; Britta Nehlsen-Marten, Dirck Hals 1591-1656. Œuvre et évolution d'un peintre de genre de Haarlem, Weimar 2003, cat. n° 138 (comme "plutôt l'entourage de D. Hals"). Provenance : Anciennement Thiem'sche Stiftung 1886, Museum Leipzig, avec au verso le n° cat. manuscrit 553 (le tableau a été cédé à P. de Boer en 1933 en échange d'un paysage de montagne de Valckenborch (inv. n° 1240)) ; Marchand d'art Pieter de Boer, Amsterdam ; Collection privée, Basse-Franconie, acquise dans le commerce d'art ci-dessus en 1943 (avec copie de l'ordre de transport du transporteur hollandais du 28.4.1943) ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : imposition différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 5 000 - 8 000 EUR

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Gaspar Peeter Verbruggen D. J. - Gaspar Peeter Verbruggen D. J. (1664 - Anvers - 1730) - Grande nature morte aux fleurs dans un vase en bronze. Huile sur toile, doublée. 1693. 82 x 62 cm. Signé et daté en bas à droite "Gaspary Verbruggen ft 1693". Encadré. Sur un fond brun, debout sur une balustrade en pierre, un vase en bronze poli avec un arrangement floral luxuriant composé de roses, de tulipes flammées, d'anémones, de boules de neige, de zinnias et de liserons bleus d'apparat. Verbruggen était l'un des peintres flamands de natures mortes florales les plus remarquables de la fin du 17e siècle. Formé par son père, il devint maître de la guilde anversoise de Saint Lucas dès l'âge de 13 ans et fut finalement nommé doyen en 1691/92. Il comptait parmi ses élèves Jacob Melchior van Heck et Peter Frans Casteels. Son style de vie, tout comme ses bouquets de fleurs, était marqué par l'opulence, ce qui l'obligea à faire vendre aux enchères quelques tableaux lui appartenant en 1703 et à s'installer à La Haye pour échapper à ses créanciers. Ce n'est qu'en 1723 qu'il retourne à Anvers. Ses compositions, toujours décoratives, se caractérisent par une richesse de détails naturalistes et une force de couleur éclatante. Le tableau est répertorié dans le RKD sous le numéro 1001088036 comme œuvre de l'artiste. Provenance : Van Ham, Cologne, vente aux enchères, 19.11.2010, lot 519 (à la suite de Gaspar Pieter Verbruggen le Jeune) ; Tajan, Paris, vente aux enchères, 30.3.2011, lot 52 ; Ketterer, Munich, vente aux enchères, 21.11.2014, lot 132 ; Collection privée, Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

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Gaspar Peeter Verbruggen D. J. (Zugeschrieben) - Gaspar Peeter Verbruggen D. J. (Attribué) (1664 - Anvers - 1730) - Tulipes et fleurs d'oranger dans un vase en faïence. Huile sur toile, doublée. 55,5 x 41,5. Au verso, sur le châssis, deux anciennes étiquettes adhésives de la Galerie Commeter, Hambourg, avec référence à une expertise du Dr. M.J. Binder, ancien directeur des musées d'Etat, Berlin (sous le nom de "Verbruggen I."). Encadré. Provenance : Collection privée, Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Gaspar Peeter Verbruggen D. J. - Gaspar Peeter Verbruggen D. J. (1664 - Anvers - 1730) - Jeune femme avec putto et guirlande de fleurs. Huile sur toile, doublée. (années 1690). 89,5 x 139,7 cm. Encadré. Les somptueuses guirlandes de fleurs de Verbruggen, qu'il fait souvent couler de vases en pierre et qu'il anime généralement de figures féminines allégoriques, sont un développement du genre inventé par Jan Brueghel l'Ancien au début du XVIIe siècle. Fred G. Meijer date la réalisation du présent tableau des années 1690, c'est-à-dire de la période de création anversoise du grand peintre de fleurs. Bien que Verbruggen fasse habituellement peindre ses personnages dans ses tableaux par des amis figurinistes, il semble, selon Ertz, qu'il ait peint lui-même la jeune femme et le putto dans le style de Peter Ykens (1648 - Anvers - 1695). Ils s'intègrent harmonieusement aux fleurs appliquées avec un large pinceau, dans lesquelles l'influence de Jean-Baptiste Monnoyer se manifeste. Avec un rapport d'expertise et une expertise photographique du Dr Klaus Ertz, Lingen, daté du 24.3.2022. Provenance : Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

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Abraham van Cuylenborch - Abraham van Cuylenborch (1620 - Utrecht - 1658) - Ronde de putti dans une grotte rocheuse. Huile sur bois de chêne, parqueté. 36,9 x 50 cm. Monogrammé de manière indéchiffrable en bas à droite. Encadré. Provenance : Collection privée, Hesse. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Roelof Koets I - Roelof Koets I (vers 1592 - Haarlem - 1654) - Nature morte aux fruits avec des Romains, des pêches et des raisins. Huile sur toile, doublée. 1642. 61,1 x 51 cm. Signé et daté dans la marge inférieure à gauche. Au verso sur le châssis avec un tampon faiblement imprimant "armoiries couronnées". Encadré. Provenance : Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Jacob van Ruisdael (Nachfolge) - Jacob van Ruisdael (Succession) (1628/29 Haarlem - Amsterdam 1682) - Paysage fluvial avec porte à claire-voie menant à une ferme, à gauche un moulin à vent. Huile sur bois (dans un octogone). (3e quart du 17e siècle). 27,7 x 36,7 cm. Au verso, ancienne note de vente aux enchères et plaquette métallique gravée "23". Encadré. Le thème et la composition du tableau rappellent ceux d'un tableau de Jacob van Ruisdael daté de 1646 et enregistré au SCR sous https://rkd.nl/images/3094. De même, il pourrait y avoir un lien avec l'œuvre d'un successeur de Meindert Hobbema, enregistré sous https://rkd.nl/images/253939. Nous remercions Ellis Dullaart, RKD, La Haye, pour ses aimables conseils lors du catalogage de ce lot (e-mail du 25.3.2024). Provenance : Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Willem Hermansz. van Diest (Zugeschrieben) - Willem Hermansz. van Diest (Attribué) (1610 - La Haye - 1670) - Voiliers et pêcheurs sur une mer calme. Huile sur bois. (Vers 1640). 32,4 x 36,8 cm. Au verso, diverses anciennes étiquettes autocollantes. Encadré. Provenance : Kunsthandel Pieter de Boer, Amsterdam ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Jacob van Ruisdael (Nachfolge) - Jacob van Ruisdael (Succession) (1628/29 Haarlem - Amsterdam 1682) - Chemin bordé d'arbres avec des cavaliers et autres personnages. Huile sur toile, doublée. (2e moitié du XVIIe siècle). 78,7 x 65,7 cm. Sur le châssis, ancienne inscription "Hobima" (sic). Deux fois l'étiquette au verso (n° "43"). Encadré. Nous remercions Ellis Dullaart, RKD, La Haye, pour ses aimables conseils lors du catalogage de l'œuvre (e-mail du 12.3.2024). Provenance : Messrs. Lewis & Son (Objets d'Art) Ltd, Brighton ; Messrs. Christie, Manson & Woods, Londres, vente aux enchères, 18.11.1932, lot 61 (comme "Hobbema"), avec étiquette adhésive au verso, vendu à "Grat" ( ?); Propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 7 000 - 8 000 EUR

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Deutsch - Français - Pendants : Sermon sur la montagne - Sermon de Jean-Baptiste. Huile sur toile, doublée. (1ère moitié du 18ème siècle). Chacun 67,2 x 82,5 cm. Encadré. Provenance : Collection privée, Hesse. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Abraham Teniers - Abraham Teniers (1629 - Anvers - 1670) - Joueur de dés et de quilles devant une auberge. Huile sur toile, doublée. (Vers 1650). 50,1 x 68,5 cm. Inscrit en bas à droite sur la pierre "D TENIERS F". Encadré. Littérature sur le tableau comparatif : Margret Klinge dans : Catalogue de l'exposition : David Teniers de Jonge. Schilderijen (Peintures). Tekeningen (dessins). Antwerpen, Koninklijk Museum voor schone Kunsten, 11 mai - 1er septembre 1991, n° 30, p. 106 et suivantes. La représentation suit en grande partie une célèbre composition de David Tenier II datant des années 1640, qui se trouve aujourd'hui dans une collection privée londonienne (voir littérature de comparaison). En mars 2024, Margret Klinge a identifié le présent tableau, après examen de l'original, comme une œuvre caractéristique d'Abraham Teniers, le frère cadet de David Teniers. Abraham avait probablement suivi sa formation auprès de David et avait été admis vers 1645/46 comme maître à la guilde anversoise de Saint-Luc, au sein de laquelle David exerçait la fonction de doyen. Sur le plan thématique et stylistique, Abraham s'est inspiré de l'œuvre de son aîné de plus de 20 ans, mais il est dans l'ensemble plus décoratif et moins fin dans les détails que ce dernier. Avec une confirmation écrite du Dr Margret Klinge datée d'avril 2024. Provenance : Collection John Webb, Esq. (1799-1880), Philipps, Londres, vente aux enchères, 31.5.1821, lot 184, inscrit au dos de l'étiquette ; George James Cholmondeley, Esq. (1752-1830), acquis dans la vente ci-dessus ; George Squibb, Londres, vente aux enchères, 23.4.1831, lot 66 ; Mr Townley, acquis lors de la vente ci-dessus ; Collection Lord Ormathwaite (probablement 2nd Baron Ormathwaite, 1827-1920), mai 1893, selon l'étiquette manuscrite sur le châssis ; Collection Mary Heilmann-Stuck (1896-1961) et Consul général Albert Heilmann (1886-1949), Villa Stuck, Munich, étiquette de collection au verso de la toile ; en juin 1944, par l'intermédiaire des Bayerische Staatsgemäldesammlungen, transféré de la Villa Stuck au Bergungsdepot Höglwörth (n° 36 de la liste comme "Teniers, Wirtshausszene") ; Restituée en 1948 au consul Albert Heilmann, Äußere Prinzregentenstr. 4, Munich ; dans la succession à Otto Heilmann (1919-1971), Munich ; ensuite propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : imposition différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Theobald Michau - Theobald Michau (1676 Tournai - Anvers 1765) - Paysage côtier avec ferry-boat et personnages en staff. Huile sur bois. 25,7 x 35,4 cm. Encadré. Les paysages de Theobald Michau s'inspirent étroitement des tableaux de Jan Brueghel le Jeune. Il privilégiait les vastes paysages ruraux, dans lesquels le décor coloré de paysans, de bergers et de voyageurs rappelait le modèle du 17e siècle. Les paysages de Michau, souvent exécutés avec une finesse de miniature et baignés d'une lumière douce, étaient des objets de collection très prisés à Anvers au 18e siècle. Provenance : Christie's, Londres, vente aux enchères, 30.4.1982, lot 102 ; Depuis, propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Venezianisch - Vénitien - Madonna avec enfant. Huile sur toile, partiellement doublée sur les bords. (fin 17e - 1er quart 18e s.). 123,3 x 94,6 cm. Encadré. Le peintre de cette gracieuse scène nocturne n'a pas pu être identifié jusqu'à présent, mais il est probable qu'il appartenait aux tenebrosi vénitiens de l'époque de transition entre le baroque tardif et le baroque flamboyant, en raison des tons sombres, du style élégant des figures et du sfumato doux. Une proximité avec Francesco Pittoni, l'oncle du plus célèbre Giambattista Pittoni, est perceptible (voir son retable de la "Marche du temple de Marie" dans l'église San Lorenzo à Vicence), mais celui-ci n'atteint que rarement la qualité de la présente œuvre. Le tableau était autrefois la propriété de Mary Heilmann-Stuck, la fille de Franz von Stuck, et de son mari, Albert Heilmann. En juin 1944, elle a été transférée avec d'autres œuvres et tableaux de Franz von Stuck de la Villa Stuck au Bergungsdepot Höglwörth, puis rendue à la famille Heilmann-Stuck en 1948. Nous remercions le Dr. Roberto Contini, Berlin, pour ses aimables conseils lors du catalogage de l'œuvre. Provenance : Collection Mary Heilmann-Stuck (1896-1961) et Consul général Albert Heilmann (1886-1949), Villa Stuck, Munich, étiquette de la collection au verso de la toile ; en juin 1944, transféré de la Villa Stuck au Bergungsdepot Höglwörth par l'intermédiaire des Bayerische Staatsgemäldesammlungen (n° 69 de la liste comme "Italien Früh") ; Central Collecting Point, Munich, où il a été enregistré le 24.4.1946 (comme "old - Italian" 18th cent.) sous le n° "25637" ; restitué le 17.11.1948 au consul Albert Heilmann, Äußere Prinzregentenstr. 4, Munich ; dans la succession à Otto Heilmann (1919-1971), Munich ; ensuite propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : imposition différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

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Toskanisch - Toscane - Vénus et Adonis. Huile sur toile, doublée. (Vers 1640/50). 105,6 x 96,8 cm. Encadré. Nous remercions le Dr Sandro Bellesi, Florence, pour ses aimables conseils lors du catalogage de cette œuvre. Provenance : Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Live en cours

Anton Graff - Anton Graff (1736 Wintherthur - Dresde 1813) - Autoportrait devant le chevalet, derrière Christoph August Tiedge. Huile sur toile, doublée. (Vers 1803). 66,7 x 48,3 cm. Dans un cadre rococo d'origine. Il n'y a guère d'autre artiste du XVIIIe siècle qui se soit autant observé dans des autoportraits que Anton Graff, peintre de la cour de Saxe à Dresde et originaire de Suisse. Ekhart Berckenhagen, l'auteur du catalogue de l'œuvre de Graff, ne cite pas moins de 80 autoportraits, dont le célèbre portrait de Leipzig, qui montre le peintre travaillant à son chevalet dans une pose décontractée, et le non moins célèbre portrait de Dresde à 58 ans, où Graff, assis sur une chaise, pinceau et palette à gauche, se détourne de la toile et se tourne vers le spectateur. Graff a souvent répété cette dernière, surtout sous forme de portrait de hanche, et c'est ainsi qu'elle a été diffusée en 1797 par une gravure du graveur de Stuttgart Johann Gotthard Müller. Notre tableau remonte également à l'autoportrait réalisé à Dresde en 1794/95, sur lequel le peintre se montre en entier. Ici aussi, le peintre s'est détourné de la toile pour se tourner vers le spectateur, le bras droit posé de manière décontractée sur le dossier de la chaise, son regard vif crée une relation immédiate entre le portraituré et le spectateur. Graff a été loué par ses contemporains pour cette immédiateté de la rencontre. Ils reconnaissaient la grandeur de son art du portrait dans le fait que Graff avait peint l'homme tout entier - non seulement son apparence physique, mais aussi son âme. Le regard de Graff pénétrait "jusqu'au fond de l'âme", comme l'a formulé avec justesse le théoricien de l'art et ami de Graff, Johann Georg Sulzer. C'est la fine psychologisation qui se dégage également du visage de l'artiste, entre représentation conforme à son statut et réflexion : le visage éclairé de manière claire, Graff dévoile son visage, dont les lèvres et les sourcils fermement serrés signalent la vigilance et la tension. Sa pose nonchalante, à laquelle appartiennent, comme souvent chez Graff, les mains "éloquentes" qui sont "actives" dans le tableau, contraste avec cette attitude : Le bras posé sur le dossier de la chaise est le plus proche du spectateur, il est presque palpable. Par rapport à l'autoportrait de Dresde, Graff a ici élargi la disposition de son portrait - alors qu'à Dresde il est assis devant une toile vide, il travaille ici à un portrait ovale d'une dame bien connue des contemporains de l'époque : il s'agit d'un portrait d'Elisa von der Recke (1754-1833), dame de salon et poétesse occasionnelle, qui devint célèbre lorsqu'elle démasqua en 1787 les charlataneries d'Alessandro Cagliostro, qui avait escroqué la moitié de l'Europe. En 1795, elle s'était fait peindre pour la première fois par Graff, et son portrait sur notre tableau remonte à un dessin que Graff avait probablement réalisé en 1798 à l'occasion d'une visite de la Recke à Dresde (aujourd'hui Düsseldorf, musée Goethe, fondation Kippenberg, cf. Berckenhagen 1132). Derrière son portrait, un homme d'âge moyen est appuyé contre une commode et lit un livre. Il s'agit du poète Christoph August Tiedge (1752-1841), un compagnon de route de son âme et connu pour les mises en musique de certains de ses poèmes par Ludwig van Beethoven. Von der Recke vivait avec Tiedge, qui l'avait également accompagnée lors de son voyage en Italie de 1804 à 1806, depuis 1803 "en communauté permanente avec le poète" (Berckenhagen). Graff avait déjà peint et dessiné les deux avant 1800, mais pas ensemble. Graff a probablement peint ce tableau pour l'un des deux, mais il semble également possible qu'il ait été réalisé avant leur départ pour l'Italie, dans l'esprit d'un tableau d'amitié romantique, que le peintre aurait ensuite attribué aux deux voyageurs. Dr. Peter Prange Avec une expertise du professeur Dr. Helmut Börsch-Supan, Berlin, datée du 13.9.2023. Littérature : Die Kunst für Alle, XXXIXe année, Munich 1923-24, p. 345 (sans illustration) ; Eberhard Lutze, dans : Fränkischer Kurier (Nürnberg), n° 336 du 3.12.1936, avec ill ; Ekhart Berckenhagen, Anton Graff. Leben und Werk, Berlin 1967, p. 158, cat. n° 512. Exposition : Dresdner Malerei 1750-1850, Galerie Paul Rusch, Dresde 1924. Provenance : Galerie Paul Rusch, Dresde, 1924 ; Propriété privée, Franconie (1936) ; Propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 40 000 - 50 000 EUR

Live en cours

François Boucher (Nachfolge) - François Boucher (Succession) (1703 - Paris - 1770) - Muse jouant de la flûte (Euterpe ?). Huile sur toile, doublée (dans un ovale transversal). (Probablement 2ème moitié du 18ème siècle). 62,7 x 110,9 cm. Encadré. Provenance : Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

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Thomas Ross - Thomas Ross (actif de 1730 à 1746 à Gloucester et dans le Suffolk) - Portrait d'une jeune femme tenant un petit chien sur ses genoux et des cerises à la main. Huile sur toile, doublée. (Vers 1730/40). 76,5 x 63,5 cm. Signé à droite sur le vase "T Roß Pinx". Encadré. Provenance : Kunstauktionen Ruef, Landshut, vente aux enchères, 23.9.2013, lot 22 (comme anonyme français 18e s.) ; Collection privée, Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Eberhard Wächter - Eberhard Wächter (1762 Balingen - Stuttgart 1852) - Bélisaire en mendiant. Huile sur toile, doublée. (Vers 1797). 60,5 x 76,1 cm. Au verso, sur le châssis, deux sceaux en laque rouge. Encadré. Flavius Belisarius était un général romain d'origine thrace qui servit de général sous l'empereur Justinien Ier. La légende de Bélisaire, aveuglé et finissant en mendiant, a connu une vive réception dans les arts visuels, mais aussi en musique avec l'opéra "Belisario" de Gaetano Donizetti (1836). Eberhard Wächter, qui a lui-même parfois mené une vie de privations matérielles, montre Bélisaire entouré de badauds qui s'indignent de son caractère stoïque et se moquent de lui en demandant l'aumône au dépossédé. Provenance : Tajan (S.V.V.), Paris, vente aux enchères, 17.10.2003, lot 62 ; Hampel, Munich, vente aux enchères, 8.12.2006, lot 375 ; Fischer, Lucerne, vente aux enchères, 14.11.2007, lot 1049 ; Collection privée, Hesse. Taxation : Regular Taxation (VAT : Taxation régulière)

Estim. 5 000 - 7 000 EUR

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Philipp Friedrich von Hetsch - Philipp Friedrich von Hetsch (1758 - Stuttgart - 1838) - Hercule à la croisée des chemins entre la vertu et le vice. Huile sur toile. 46,2 x 37,6 cm. Encadré. Provenance : Lempertz, Cologne, vente aux enchères, 19.5.2001, lot 1535 (attribué à Philipp Friedrich Hetsch) ; Collection privée, Hesse. Taxation : Regular Taxation (VAT : Taxation régulière)

Estim. 5 000 - 7 000 EUR

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August Riedel - August Riedel (1799 Bayreuth - Rome 1883) - Famille de pêcheurs napolitains au large de la côte. Huile sur toile. 1836. 74,5 x 96,5 cm. Signé, daté et localisé "Roma" en bas à gauche. Encadré. Provenance : Dorotheum, Vienne (selon les informations de l'ancien propriétaire) ; Propriété privée, Munich ; par succession, propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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August Albert Zimmermann - August Albert Zimmermann (1808 Zittau - Munich 1888) - Vue sur un golfe italien dans la lumière du matin (golfe de Salerne ?). Huile sur toile. 50 x 68,5 cm. Signé en bas à droite. Encadré. Provenance : Propriété familiale, sud de l'Allemagne, depuis le début du 20e s. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Franz Nadorp - Franz Nadorp (1794 Anholt en Westphalie - Rome 1876) - Paysage romain de Campagne avec la villa de Raphaël. Huile sur toile. (Vers 1850). 91,7 x 121 cm. Sur une ancienne étiquette collée sur le châssis, il est indiqué "Paysage historique de Nadorp à Rome. - Villa de Raphaël près de Rome". Tampon difficilement lisible au verso. Encadré. En 1850, le peintre Franz Nadorp, qui vivait à Rome, présenta à l'exposition de l'Académie de Berlin notre tableau, qui montre en premier lieu un paysage romain avec une vue sur la Campagna. La vue, en partie obstruée par d'imposants pins, s'étend à droite de Saint-Pierre sur la plaine du Tibre, où paît un troupeau de moutons, jusqu'à une colline plantée de pins parasols. Devant les pins se trouve un bâtiment discret et simple, qui est pourtant l'un des monuments de Rome les plus souvent reproduits dans la première moitié du XIXe siècle - il s'agit en effet de la légendaire Casina di Raffaello, prétendument la maison de campagne du "Divin" sur le Pincio, dans laquelle il se reposait, selon la légende, de son travail dans les bras de sa maîtresse Fornarina. Dans la prétendue maison de jardin de Raphaël se trouvaient des fresques représentant des allégories amoureuses, réalisées par des élèves de Raphaël d'après des dessins du maître - elles ont donné lieu à la conclusion erronée que le bâtiment était la propre villa de Raphaël. Nadorp, qui était arrivé à Rome en 1828 et y était actif au sein de l'association allemande des artistes en tant qu'organisateur de festivités les plus diverses, avait rejoint le cercle des nazaréens autour de Friedrich Overbeck et Peter von Cornelius, qui avaient choisi la peinture de Raphaël comme modèle de piété religieuse et de grâce. Un véritable enthousiasme pour Raphaël s'est emparé de Rome dans les années qui ont suivi 1810, et Nadorp, qui avait visité et dessiné la maison du jardin dès son arrivée, s'en est fait l'écho. Son tableau est également l'expression de cette admiration pour Raphaël. Au premier plan, sur les marches du parc, Raphaël embrasse sa bien-aimée, mais s'arrête et regarde derrière lui, où un artiste - portant un carnet à dessin sous le bras - pointe vers la droite, vers les cyprès. Là, un paysan a conduit son bétail à l'abreuvoir, mais à leur ombre, plongé dans la mélancolie, est assis, tout en noir, Michelangelo Buonarotti. "Villa de Raphaël près de Rome - au premier plan, à gauche, Raphaël et la Fornarina, à droite, Michel-Ange sous les cyprès", peut-on lire sur l'étiquette adhésive d'époque conservée sur le châssis. Pour ses portraits de Raphaël, de la Fornarina et de Michel-Ange, Nadorp s'est inspiré de portraits historiques - comme l'autoportrait de Raphaël à l'école d'Athènes, son portrait de la Fornarina dans la collection Barberini à Rome et, pour Michel-Ange, le portrait de Jacopo del Contes aux Offices, tandis que derrière le jeune artiste au carnet de dessins se cache probablement Nadorp lui-même. Ainsi, son tableau n'est pas seulement un témoignage impressionnant du culte de Raphaël au XIXe siècle, mais aussi une réflexion personnelle sur son propre parcours artistique : tel Hercule à la croisée des chemins, il se tient entre les deux artistes, avance vers Raphaël tout en renvoyant à son aîné Michel-Ange. Le discours théorique sur l'art au début du XIXe siècle oscillait entre ces deux "superpères" de l'art, mais si l'on considère le parcours de Nadorp, qui s'était déjà distingué comme copiste après Raphaël à l'Académie des beaux-arts de Prague et qui, plus tard à Rome, s'était lié d'amitié avec des nazaréens qui rendaient hommage à Raphaël, son tableau est une profession de foi en faveur de Raphaël. En 1850, lorsque Nadorp exposa son tableau, cette profession de foi n'était plus qu'une réminiscence romantique rattrapée par la réalité - en 1849, les troupes françaises avaient bombardé Rome et détruit la Casina di Raffaello. Nadorp a toutefois pu accéder à une version plus grande de son tableau, réalisée dès 1843, qui se trouvait en possession du roi de Prusse (aujourd'hui à Potsdam, château de Sanssouci, Orangerie). Dr. Peter Prange Littérature : Ulrike Eichler, "La villa de Raphaël près de Rome. Gedanken zu einem Gemälde von Franz Nadorp", in : Weltkunst, Munich 1979, cahier 12, p. 1566 et suivantes, avec ill. Exposition : Akademie-Ausstellung, Berlin, 1850, n° 1248. Provenance : Léopoldine von Thun-Hohenstein, probablement acquise directement auprès de l'artiste à Rome ; Collection des comtes de Thun-Hohenstein, château de Kwassitz, Moravie, jusqu'à la deuxième guerre mondiale ; Neumeister, Munich, vente aux enchères, 28.6.1979, lot 1496 ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

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Bernhard Fries - Bernhard Fries (1820 Heidelberg - Munich 1879) - Paysage de haute montagne près de Civitella. Huile sur toile. (années 1860). 97,9 x 130,7 cm. Au verso, sur le châssis, la mention "Civitella", au dos également une inscription de collection ( ?), n° "G1737". Signé en bas à gauche. Encadré. Comme son frère aîné Ernst (1801-1833), Bernhard Fries a voyagé à plusieurs reprises en Italie. Dès son plus jeune âge, il fut en contact avec l'art de Carl Rottmann. En 1860, après la faillite de la maison de banque de son père, Fries s'installe à Munich pour subvenir aux besoins de sa famille avec le produit de ses peintures. C'est là qu'il réalisa, dans les années qui suivirent et jusqu'en 1866, son œuvre picturale majeure : un cycle de quarante paysages italiens, que Fries créa en s'inspirant des tableaux italiens de Rottmann dans les arcades du Hofgarten pour un pavillon conçu par son ami Gottfried Neureuther. La construction n'a jamais vu le jour, mais les tableaux devaient être placés en deux rangées superposées dans une salle éclairée par une ouverture dans le plafond. Fries avait ensuite l'intention de vendre le cycle complet au roi Louis II, mais ce plan échoua également, raison pour laquelle Fries fut contraint par sa détresse de vendre les tableaux séparément. C'est ainsi qu'elles sont aujourd'hui dispersées aux quatre vents et qu'il n'est parfois plus possible d'en retrouver la trace. Cette vue des environs montagneux de Civitella semble également avoir fait partie du cycle en question. Provenance : Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 4 500 - 5 500 EUR

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August Wilhelm Schirmer - August Wilhelm Schirmer (1802 Berlin - Nyon 1866) - Le port de Pozzuoli. Huile sur toile, doublée. 1840. 44,8 x 87,8 cm. Ligaturé, monogrammé et daté en bas à gauche. Encadré. Vue sur le port de Pozzuoli, un village de pêcheurs situé à l'ouest de Naples. Baigné d'une lumière chaude par le soleil levant, le Rione Terra se dresse sur du tuf, un ensemble fortifié traversé de ruelles étroites dont les fondations remontent au IIe siècle avant J.-C.. Sur la droite, on distingue la Chiesa dell'Assunta a Mare, autour de laquelle naviguent de nombreux bateaux de pêche. Il semble que le tableau proposé soit une deuxième version d'une composition de Schirmer peinte en 1838, qui était autrefois accrochée dans la salle de conférence de Frédéric Guillaume IV au château de Charlottenburg. Celle-ci a été déplacée dans les Neue Kammern pendant la Seconde Guerre mondiale, puis emportée par l'Armée rouge peu avant la fin de la guerre, en août 1945, et est depuis considérée comme disparue. Littérature : Cf. Margarete Kühn, Die Bauwerke und Kunstdenkmäler von Berlin, Schloß Charlottenburg, 2 vol., Berlin 1970, vol. I, p. 73, vol. II, ill. 356 (comme "port italien au soleil couchant") ; Cf. Gert Bartoschek, Berliner Biedermeier. Malerei und Grafik aus den Sammlungen der Staatlichen Schlösser und Gärten, Potsdam-Sanssouci 1973, p. 66, cat. n° 10/20 ; Cf. Eva Sprecher-Uebersax (éd.) et Ilse Baer, August Wilhelm Ferdinand Schirmer (1802-1866). Ein Berliner Landschaftsmaler aus dem Umkreis Karl Friedrich Schinkel, Stiftung Preußische Schlösser und Gärten Berlin-Brandenburg, Berlin 1996, p. 133, cat. n° 4.9, ill. p. 132. Taxation : taxe différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

Live en cours

Johann Anton Castell - Johann Anton Castell (1810 - Dresde - 1867) - Vue de Dresde, clair de lune. Huile sur toile. 1846. 52 x 74,5 cm. Signé ("JAC "ligaturé) et daté en bas à droite. Encadré. La vie et l'œuvre du peintre Johann Anton Castell sont étroitement liées à Dresde. Il y étudia à partir de 1827, d'abord dans la classe de paysage, puis dans l'"école d'art" de l'académie. A partir de 1829, il fréquenta l'atelier de Johan Christian Clausen Dahl et suivit l'ambiance romantique du Norvégien établi à Dresde. Castell entreprit de longs voyages d'étude en Bohème, à Vienne et au Tyrol, mais il trouva surtout ses motifs dans les environs de la métropole artistique baroque et dans les monts Elbsandstein. La vue de Dresde proposée est un exemple éclatant de l'art pictural de Castell, car au lieu de montrer Dresde en plein jour, il la montre sous un firmament nocturne. Le regard se porte de la rive gauche de l'Elbe, par-delà un embarcadère, vers la silhouette de la ville, que la pleine lune basse, reflétée dans l'eau, baigne dans une lumière argentée et fraîche. Depuis que Bernardo Bellotto avait peint Dresde depuis la rive droite opposée, des hauteurs de la Neustadt jusqu'à la rive de Pieschen, la vue dite "vue de Canaletto" était considérée comme un leitmotiv pour les védutistes du 19e siècle. En déplaçant le lieu, Castell place la coupole de la Frauenkirche au centre du tableau, simplement surplombée par les mâts des bateaux qui s'élèvent dans le ciel bleu nuit. Littérature : Friedrich von Boetticher, Malerwerke des neunzehnten Jahrhunderts, 4 vol., troisième réimpression non modifiée, Hofheim am Taunus, H. Schmidt & C. Günther, 1979 (d'abord Fr. v. Boetticher's Verlag, Dresde 1891-1901) ici vol. 1, p. 173, cat. n° 5 ("Vue de Dresde, clair de lune"). Exposition : Verzeichniß der (...) öffentlich ausgestellt Werke der bildenden Kunst, Königlich Sächsische Akademie der Künste, Dresde 1846, cat. n° 198 ("Paysage au clair de lune, vue sur Dresde"). Provenance : Collection privée, France, probablement depuis le 19e siècle ; Grisebach, Berlin, vente aux enchères, 30.5.2018, lot 111 ; Collection privée, Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 30 000 - 40 000 EUR

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Dresden, um 1830/40 - Dresde, vers 1830/40 - Bord de mer au clair de lune avec un couple qui s'attarde, au loin un voilier. Huile sur toile. 35,7 x 41,6 cm. Encadré. Provenance : Collection privée, inscription indistincte au verso sur une ancienne étiquette de collectionneur "Anna Dreist" ( ?). Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 5 000 - 7 000 EUR

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Frederik Michael Ernst Fabritius de Tengnagel (Zug - Frederik Michael Ernst Fabritius De Tengnagel (Zoug (1781 Vejlegård - Copenhague 1849) - Vue des ruines du château de Koldinghus au clair de lune. Huile sur toile. (Après 1808). 60 x 81,5 cm. Encadré. Le château royal danois de Koldinghus, situé dans un cadre idyllique à l'est du Jutland, a été construit au milieu du 12e siècle. Il a entièrement brûlé en 1808 et est resté en ruines avant d'être reconstruit au cours d'une longue restauration. Taxation : taxe différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Johan Christian Clausen Dahl - Johan Christian Clausen Dahl (1788 Bergen - Dresde 1857) - Cavalier devant un ciel du soir. Huile sur bois. 1824. 17,8 x 20,6 cm. Signé et daté en bas à droite. Encadré. Lorsque Dahl arriva à Dresde en 1818, ses études à l'huile libres et naturalistes firent sensation. En Italie, où il séjourna en 1820/21 pour un voyage de dix mois à l'invitation du prince héritier danois Christian Frederick, il parvint à une manière de peindre encore plus immédiate. Dans cette petite composition clairement construite, il montre, dans l'esprit du romantisme, un seul personnage, un cavalier à cheval, entouré d'une nature paisible et contemplative. Alors qu'il traverse un col, le ciel du soir, sans doute peint en plein air par Dahl sur le support, se teinte déjà de jaune rosé. La littérature : Marie Lødrup Bang, Johan Christian Dahl. 1788-1857. Life and Works, Oslo 1987, vol. 2, p. 157, cat. n° 449. Exposition : Un siècle de peinture romantique de Martin v. Rohden (1778-1868) à Louis Kolitz (1845-1914), Städtische Kunstsammlungen, Kassel 1952, cat. n° 27 ; Classicisme et romantisme en Allemagne. Gemälde aus der Sammlung Georg Schäfer, Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg 1966, p. 68, cat. n° 28, planche couleur 28 ; Carl Gustav Carus et la peinture de paysage contemporaine de Dresde. Gemälde aus der Sammlung Georg Schäfer, Altes Rathaus, Schweinfurt 1970, p. 38, cat. n° 21, avec ill. Provenance : Benoni Friedländer, Berlin ; Dr. Wilharn, Kassel, 1952, inscrite au dos du cadre ; Neumeister & Gräf, Munich, vente aux enchères, 5.11.1955 ; Collection Georg Schäfer, Schweinfurt (n° inv. 1946), étiquette au verso ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 10 000 - 12 000 EUR

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Carl Julius von Leypold - Carl Julius von Leypold (1806 Dresde - Niederlößnitz 1874) - Brouillard au-dessus d'un cimetière russe. Huile sur carton. (Vers 1830). 26,2 x 42,1 cm. Encadré. Un voile de brume bleu-gris recouvre les tombes dans les creux du terrain du cimetière. Les croix funéraires - dont l'une est renversée comme un arbre pourri - sont baignées d'une lumière diffuse par le soleil, dont les rayons sont avalés par la cloche de brume. Selon Werner Sumowski, ce paysage évocateur ne peut être que l'œuvre d'un peintre de la génération romantique suivante, dans l'entourage de Caspar David Friedrich, car il présuppose une connaissance du style de ce dernier dans les années 1820. Sumowski reconnaît ici la même main que pour Carl Julius von Leypold "Kirchhofseingang" (Entrée du cimetière) au Stadtmuseum im Fembo-Haus, Nuremberg (inv. n° Gm 2005) (cf. Werner Sumowski, Caspar David Friedrich und Carl Julius von Leypold, Panthéon XXIX, 1971, p. 501, avec illustration). Dans cette composition également, un "espace de brouillard", conçu comme inaccessible et s'étendant à l'infini, succède à un premier plan vu de près avec des éléments créant l'espace. Il est possible que Leypold ait peint ce motif pour un commanditaire russe. Il s'agirait par exemple du poète russe Vassily Andreïevitch Joukovski (1783-1852), qui était un important mécène de Caspar David Friedrich et qui entretenait par ailleurs des contacts avec d'autres peintres de Dresde. Exposition : Caspar David Friedrich und Umkreis, Galerie Hans, Hambourg 2006, cat. n° 32, avec ill. Provenance : Galerie Hans, Hambourg, avec le cachet du collectionneur de Mathias F. Hans au verso (cf. Lugt 5924) ; Grisebach, Berlin, vente aux enchères, 31.5.2017, lot 125 ; Collection privée, Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 50 000 - 60 000 EUR

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Deutsch - Paysage allemand - bohémien avec migration d'oiseaux dans la lumière du matin. Huile sur toile, montée sur carton. (Vers 1862). 30,6 x 36,2 cm. Au verso, inscription manuscrite de l'attribution à Albert Venus, du lieu et de la date "Dresde vers 1862". Encadré. Provenance : Ancienne collection von Stein, Breslau, étiquette au verso (n° 54). Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Friedrich Preller D. Ä. - Friedrich Preller D. Ä. (1804 Eisenach - Weimar 1878) - Tombeau de dolmen sur l'île de Rügen. Huile sur toile. 1844. 58,5 x 75,5 cm. En bas à gauche, monogrammé en ligature (le "F" en miroir), daté et localisé "18 FP. 44 Weimar". Encadré. Lors de son premier voyage en Italie (1827-31), Friedrich Preller avait fait la connaissance de Joseph Anton Koch, dont l'idéal paysager héroïque l'influença de manière déterminante. En 1837, maladif et psychologiquement atteint, il se rendit sur l'île de Rügen sur recommandation de son médecin. Malgré des poussées de nostalgie italienne, qui s'estompaient tout aussi rapidement, Preller appréciait beaucoup le paysage du nord de l'Allemagne. Il écrivit à sa femme : "J'ai commencé ma randonnée à travers différentes parties de l'île avec l'Ossian (une épopée celtique) dans ma poche. Je passais des journées entières sur les rives du lac ou sur d'anciennes tombes de dinosaures. J'avais à nouveau trouvé un terrain sur lequel je pensais pouvoir créer quelque chose de nouveau et d'intéressant. Je ne connaissais pas de plaisir plus grand que celui de parcourir la lande en solitaire, par tous les temps, et c'est ainsi que le Sud s'éloignait de plus en plus de moi - c'est justement l'opposé qui commençait à me réchauffer". (J. Gensel, 1904, p. 54 et suivantes). Ce premier séjour marque un changement dans l'œuvre de Preller, qui s'éloigne des paysages de collines aux tons chauds près d'Olevano pour se rapprocher des paysages crépusculaires nordiques et âpres, avec des tombes en pierre mégalithiques et des chênes battus par le vent. En 1839, Preller se rendit une nouvelle fois à Rügen, accompagné de ses élèves Ferdinand Bellermann, Sixt Thon et Carl Hummel, puis un troisième et dernier séjour à la fin de l'été 1847. Provenance : Collection privée, Hesse. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 22 000 - 24 000 EUR

Live en cours

Wilhelm von Kobell - Wilhelm von Kobell (1766 Mannheim - Munich 1853) - Paysage de Haute-Bavière avec des vaches et des bergères. Huile sur toile. 30,9 x 38,3 cm. Signé et daté de manière peu claire en bas à gauche. Au verso, tampon difficilement lisible "Zimmermann" ( ?). Encadré. Pas chez Wichmann. Comme Heinrich von Bürkel, Wilhelm von Kobell a réuni en Bavière les genres du genre et du paysage, il a fait de la vue sur les Alpes bavaroises un transparent pour l'observation de la population rurale et de ses activités. Tandis que Bürkel a pris pour motifs des forges dans les Alpes hivernales ou des rixes dans des auberges, Kobell a choisi comme sujet, entre autres, la vie paisible à la campagne, les activités des gens de la campagne dans les montagnes bavaroises. Sur une scène de premier plan en forme de plateau paissent quelques vaches et, derrière elles, un troupeau de moutons. A gauche se tient une vachère avec un râteau en costume traditionnel de Tegernsee, devant elle est assise, dos au spectateur, une jeune fille qui attache des fleurs. Il pourrait s'agir d'une mère et d'un enfant qui font une courte pause - mais sont-ils vraiment ensemble ? On ne le sait pas, dans leur apparence presque poupine, elles n'ont pas vraiment de contact, elles semblent étrangement séparées et isolées, comme "placées" dans le paysage à partir d'un autre contexte. En fait, Kobell a toujours réutilisé, varié et réarrangé dans ses tableaux et aquarelles des figures et groupes de figures trouvés une fois devant le décor des Alpes bavaroises - il a ainsi utilisé littéralement le groupe de vaches dans une aquarelle réalisée vers 1830, qui montre la vue sur le lac de Starnberg depuis les hauteurs (Schweinfurt, Museum Georg Schäfer, Inv.MGS 1100A, cf. Wichmann 1477), et l'enfant aux fleurs assis se retrouve dans deux autres œuvres de Kobell représentant des paysannes nouant des bouquets (Wichmann 1091 et 1494). Cette manière de trouver l'image témoigne d'un procédé rationalisé qui ne se limite pas au personnel des personnages - la présentation et la vue suivent également une stratégie picturale une fois inventée : la combinaison d'une vue rapprochée au premier plan et d'une vue éloignée sur la silhouette des Alpes bavaroises est caractéristique de Kobell. Au premier plan, le plateau s'avance en demi-cercle dans le monde montagneux, les prairies forment des "îles" individuelles attribuées au bétail et aux personnages ; à l'écart de celles-ci, derrière une vallée, se trouve la coulisse des montagnes échelonnées les unes derrière les autres, sur lesquelles le bleu du ciel se pose de plus en plus vers l'arrière. C'est ce calme hors du temps, cette vision d'un monde montagneux paisible et encore intact, qui rend les tableaux de Kobell si populaires auprès du public jusqu'à aujourd'hui. La mise en scène de la juxtaposition du "réalisme du détail" au premier plan et des apparitions atmosphériques à l'arrière-plan, de la proximité où les détails sont reconnaissables à l'éloignement où les montagnes et le ciel se confondent, est caractéristique de l'univers pictural de Kobells. C'est ce mélange particulier d'observation détaillée de la nature et d'animation atmosphérique, d'attention affectueuse portée à l'objet, qui a permis aux paysages de Kobells de rencontrer le goût de son public et de créer une image des montagnes bavaroises dont les effets se font encore sentir aujourd'hui. Dr. Peter Prange Provenance : Propriété privée depuis des décennies, Saxe. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Live en cours

Heinrich Bürkel - Heinrich Bürkel (1802 Pirmasens - Munich 1869) - Osteria près de Rome. Huile sur toile, doublée. (Vers 1855). 32,4 x 46 cm. Signé par ligature en bas à droite. Encadré. Bühler/Krückl 539. Heinrich Bürkel a voyagé quatre fois en Italie, où il s'est consacré à l'étude du paysage et à la description de la vie rurale, comme beaucoup d'autres artistes allemands. Après son dernier séjour en Italie en 1853, il réalise à Munich, dans un ordre chronologique serré jusqu'en 1860, plusieurs tableaux qui se déroulent devant des osterias et des tavernes et qui offrent une vue sur la silhouette de Rome. Au centre de cette version se trouve l'animation devant un débit de vin, dont fait la publicité l'enseigne au-dessus de l'entrée ("Spaccio di vino a minuto"). Devant, trois cavaliers attendent une place libre, prêts à s'arrêter pour étancher leur soif avec un vin gouleyant. A l'ombre d'un toit de paille, plusieurs paysans sont assis en toute convivialité. Le padrone se précipite déjà pour resservir une carafe de vin rouge pleine de l'auberge, effrayant chiens et poules qui animent la scène de manière anecdotique. Au second plan, un berger et son troupeau de bovins se dirigent vers les portes de Rome en soulevant la poussière. Dans la brume, la coupole de Saint-Pierre apparaît au loin. Nous remercions Anna Rubin du Holocaust Claims Processing Office de New York pour ses recherches et ses informations sur la famille Borchardt-Cohen. Selon ces informations, Ludwig Borchardt est décédé en 1938 et sa seule héritière était son épouse Mimi. C'est elle qui a vendu l'œuvre d'art en 1941 chez Fischer Luzern au profit d'une de ses fondations caritatives. Elle-même n'a pas été favorisée par cette vente. Après une demande expresse, le Holocaust Claims Processing Office ne peut pas non plus constater une vente "sous la contrainte". Bibliographie : Hans-Peter Bühler et Albrecht Krückl, Heinrich Bürkel, avec catalogue raisonné des peintures, Munich 1989, p. 288, cat. n° 539, avec illustrations. Provenance : Sophie Cohen (1881-1933), Francfort ; Emilie (Mimi) Borchardt-Cohen (1877-1948) (épouse de Ludwig Borchardt), Vienne et Bâle, 1933 par héritage de sa sœur Sophie Cohen ; Fischer, Lucerne, vente aux enchères, 22.10.1941, lot 1171, déposé par ci-dessus. (Mimi Borchardt-Cohen a fait don du produit de la vente à la Fondation Borchardt-Cohen, Suisse) ; Neumeister, Munich, vente aux enchères, 18.3.1992, lot 492 ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 9 000 - 10 000 EUR

Live en cours

Heinrich Bürkel - Heinrich Bürkel (1802 Pirmasens - Munich 1869) - Forge en hiver. Huile sur bois. 1836. 38,1 x 48,7 cm. Signé et daté à la ligature sur la palissade à droite du tableau. Encadré. Bühler/Krückl 714. Le présent tableau appartient au complexe thématique des "Forges en hiver". Dans la forge elle-même, on ne ressent pas les températures négatives, car le marteau est porté à incandescence dans la cheminée ; les fenêtres brillent d'un rouge vif. Les idylles bourgeoises de Bürkel sont en même temps toujours des images d'adieu, puisqu'elles décrivent les derniers recoins cachés du mode de vie préindustriel à une époque où les chemins de fer circulaient déjà et où les usines, y compris celles de transformation des métaux, étaient construites. Littérature : Hans-Peter Bühler et Albrecht Krückl, Heinrich Bürkel, avec catalogue raisonné des peintures, Munich 1989, p. 311, cat. n° 714, avec illustrations. Provenance : Hugo Helbing, Munich, vente aux enchères, 2.6.1902, lot 16 ; Propriété privée ; Karl & Faber, Munich, vente aux enchères 189, 1.6.1995, lot 173, pl. 5 ; Collection privée, Bavière ; Neumeister, Dresde, vente aux enchères, 24.9.1997, lot 560 : Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : imposition différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 7 000 - 8 000 EUR

Live en cours

Carl Spitzweg - Carl Spitzweg (1808 - Munich - 1885) - Jeune fille dans la forêt (Vallée forestière ombragée - Sennerin avec poids sur la tête). Huile sur bois, avec baguettes d'insertion au verso. (Vers 1860). 20,2 x 27,4 cm. En bas à gauche avec le monogramme "S en losange". Encadré. Roennefahrt 321 ; Wichmann 1434. Il s'agit d'une scène charmante et pleine de grâce, caractéristique de Spitzweg, dans laquelle ses deux thèmes de vie, l'homme et la forêt, se rejoignent. Comme souvent, Spitzweg montre ici l'homme dans la forêt, presque comme une cloche protectrice autour de la jeune fille qui se fraie un chemin pieds nus sur un sentier caillouteux passant devant un martyre. La forêt est sombre, seule une trouée blanche et bleue dans le ciel laisse entrer un peu de lumière, mais la jeune fille est la seule à briller de mille feux - elle vient de devant, de là où la jeune fille se dirige. Entourée d'une végétation luxuriante qui reflète la lumière, il est difficile d'imaginer une mise en scène plus impressionnante de son apparition - la jeune fille s'avance vers nous, le spectateur, tenant dans la flexion de son bras droit un panier à anses afin de pouvoir encore porter dans sa main une bouteille de vin ( ?), tandis qu'elle soutient de la gauche le panier à linge plein qu'elle porte sur sa tête. Elle revient nous apporter des plaisirs gustatifs, de la lumière et peut-être plus encore ? Spitzweg a représenté à plusieurs reprises ce motif de la jeune fille qui revient sur un chemin caillouteux, tantôt accompagnée d'une chèvre, tantôt seule, puis en rencontrant un chasseur qui laisse passer l'occasion de flirter - mais c'est toujours la jeune fille sûre d'elle, en paix avec elle-même, qui rayonne de joie de vivre et de beauté juvénile dans ses couleurs chatoyantes. C'est toujours dans cette harmonie de couleurs, chemisier blanc et corsage jaune d'or, tablier bleu et jupe rouge, que les femmes de Spitzweg "apparaissent" dans la forêt. Il n'est certainement pas exagéré de supposer que cette "apparition" de Mme Spitzweg représente l'idéal féminin - c'est toujours la belle jeune femme en dirndl qu'il met en scène. Contrairement à Menzel, il n'a jamais représenté de femmes âgées ; jusqu'à un âge avancé, il a placé la jeune femme dans ses tableaux - ne serait-ce que deux coups de pinceau bleu et rouge - comme pour échapper au temps qui passe. Spitzweg lui-même n'a jamais été marié, mais il avait courtisé une femme dans sa jeunesse, mais celle-ci est morte avant qu'un lien plus solide ne se crée. Spitzweg est resté un fier hagard vieillissant - un motif qu'il a toujours évoqué - et a transposé ses fantasmes en peinture. Spitzweg en parle d'une manière si vaporeuse et légère que le tableau se met à scintiller, la lumière saute de feuille en feuille et met le tableau en mouvement. Depuis son séjour à Paris, et plus particulièrement à Barbizon en 1851, Spitzweg a expérimenté à plusieurs reprises la manière dont la fraîcheur et l'intensité des couleurs, la tonalité et l'application des couleurs, le clair et le foncé semblent s'accorder d'eux-mêmes pour capturer la couleur, l'ambiance et l'atmosphère. Les peintres de Barbizon - comme Narcisse Díaz de la Peña - l'ont inspiré durablement et à plusieurs reprises pour de telles expériences, dans lesquelles Spitzweg a trouvé une peinture pure que l'on peut qualifier à juste titre de "pré-impressionniste". Dr. Peter Prange La littérature : Günther Roennefahrt, Carl Spitzweg. Beschreibendes Verzeichnis seiner Gemälde, Ölstudien und Aquarelle, Munich 1960, p. 167, cat. n° 321, avec illustrations ; Siegfried Wichmann, Carl Spitzweg. Die Sennerin im Wald, Documentation, Starnberg-Munich, R.f.v.u.a.K. 1996, p. 12ff, Bay. Staatsbibliothek München, Inv. n° 656 SW 89 ; Siegfried Wichmann, Carl Spitzweg. Verzeichnis der Werke, Stuttgart 2002, p. 520, cat. no. 1434, avec col. Illustrations (coupées en haut). Exposition : Nationalgalerie, Berlin, 23e exposition spéciale, nov./déc. 1886, n° 47, de la propriété de Heinrich Bürkel, Munich, avec le nouveau titre "Mädchen im Hohlweg" ; Hugo Helbing, Berlin, exposition Spitzweg, 20.2-31.3.1927, n° 34 (comme "Mädchen im Walde"), de propriété privée à Leipzig. Provenance : Ludwig von Bürkel (1841-1903), Munich ; Artur Louran, Berlin ; Elsas, Berlin, vente aux enchères, 12.12.1931, lot 47, provenant d'une collection privée berlinoise (Slg. Louran) et intitulé "Schadiges Waldtal" (dimensions erronées) ; Elsas, Berlin, vente aux enchères, 6.2.1932, lot 92, de la même collection privée berlinoise ; Neumeister, Munich, vente aux enchères, 24.3.2010, lot 347 ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : imposition différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 25 000 - 35 000 EUR

Live en cours

Carl Spitzweg - Carl Spitzweg (1808 - Munich - 1885) - L'ermite tricotant. Huile sur bois. (Vers 1875-80). 15 x 32,2 cm. Monogrammé "S en losange" au verso. Encadré. Roennefahrt 1199 ; Wichmann 810. Suite à la sécularisation des biens ecclésiastiques dans l'Electorat de Bavière dans les années 1802/03, des centaines de monastères avaient été expropriés par des mesures d'étranglement, l'ordre des jésuites avait même été supprimé. La vie culturelle et intellectuelle ne s'était cependant pas totalement arrêtée, mais avait pu être préservée grâce au repli sur la sphère privée. Parallèlement, d'innombrables moines sans domicile fixe se sont retirés dans la solitude de la forêt. La plupart d'entre eux y ont mené une vie de renoncement qui a inspiré les artistes et les écrivains : Alors que Moritz von Schwind ou Ludwig Richter ont abordé le sujet dans une transfiguration romantique tardive, Spitzweg montre dans de nombreuses variantes les ermites, les cloîtrés et les moines, tels qu'ils ont toujours conservé une once de joie de vivre dans la simplicité de leur retraite choisie. Sur ce format horizontal étroit, qui peut être attribué à l'œuvre tardive de Spitzweg, nous rencontrons un moine vivant dans l'isolement, assis devant sa maigre habitation et manipulant un bas à tricoter pendant que le soleil de l'après-midi sèche son linge. Son seul compagnon est un corbeau qui rôde. De tels ermitages étaient très appréciés du public urbain, car ils lui montraient ce qu'il avait perdu sans s'en rendre compte dans sa vie quotidienne trépidante - la volonté d'oisiveté, voire de contemplation, qu'incarne le moine qui travaille avec frugalité. La littérature : Günther Roennefahrt, Carl Spitzweg. Beschreibendes Verzeichnis seiner Gemälde, Ölstudien und Aquarelle, Munich 1960, p. 269, cat. n° 1199, avec illustrations ; Siegfried Wichmann, Carl Spitzweg und die französischen Zeichner, cat. d'exposition, Haus der Kunst, Munich 1985, p. 504, cat. no. 762, avec illustrations en couleurs. ill. p. 401 ; Siegfried Wichmann, Carl Spitzweg. Verzeichnis der Werke, Stuttgart 2002, p. 310, cat. no. 642, avec illustrations en couleur. ill. Exposition : Münchner Malerei unter Ludwig I., Galerie Heinemann, Munich 1921, p. 53, cat. n° 408, avec le titre "Beim Einsiedler". Provenance : Gebhardt, Munich, 4.2.1955 ; Propriété privée, Winterthur, selon Roennefahrt, inscription au verso "Eigentum von ... " (estompée) ; Collection Georg Schäfer, Schweinfurt (inv. n° 2913), avec l'étiquette au dos du cadre ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : imposition différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 30 000 - 40 000 EUR

Live en cours

Carl Spitzweg - Carl Spitzweg (1808 - Munich - 1885) - Paysage (Paysage de Franconie). Huile sur carton. (Vers 1875). 21,7 x 30,4 cm. En bas à droite avec le monogramme gravé "S en losange". Numéroté au verso sur deux étiquettes "43" et "135". Encadré. Roennefahrt 263 ; Wichmann 1414. La vue s'étend sur une large vallée coupée par une rivière, un petit village accessible à pied se trouve à droite. Tout au loin se trouve le Jura franconien avec sa structure stratifiée typique, derrière lequel se détache, en bleu vif, la silhouette d'une crête. Sous le soleil de l'après-midi, qui donne au paysage bavarois une teinte méridionale, une femme - son enfant à l'arrière de sa jupe - est en route. Ils ont dépassé le lit d'une rivière asséchée et se dirigent vers la vallée sur un chemin de bruyère légèrement en pente et bordé d'épais buissons, en direction d'un lotissement de maisons. C'est l'idylle intemporelle d'une journée d'été, sur laquelle quelques nuages blancs passent tranquillement dans le ciel bleu. Dans cette étude de paysage, Spitzweg alterne les perspectives avec une grande habileté - le premier plan est donné d'un point de vue surélevé, ce qui donne l'impression d'une vue de dessus, tandis que l'arrière-plan, derrière les buissons, s'élargit en perspective horizontale, comme un panorama. En 1851, il avait visité avec Eduard Schleich l'Ancien la colonie d'artistes de Barbizon, où furent jetées les bases de l'impressionnisme qui se répandit peu après. Le petit tableau de Spitzweg illustre la grande influence de la peinture de l'école de Barbizon sur son œuvre tardive. Littérature : Alois Elsen, Carl Spitzweg, Vienne 1948, p. 127f. texte, ill. couleur 63 ; Günther Roennefahrt, Carl Spitzweg. Beschreibendes Verzeichnis seiner Gemälde, Ölstudien und Aquarelle, München 1960, p. 162, cat. no. 263, avec ill ; Siegfried Wichmann, Carl Spitzweg. Die kleine Landschaft der Spätzzeit, documentation, Starnberg-Munich, R.f.v.u.a.K. 1988, Bayer. Staatsbibl. Munich, n° d'inv. Ana 656 SW 7 ; Siegfried Wichmann, Carl Spitzweg, Munich 1990, p. 162, p. 214, cat. n° 109 ; Siegfried Wichmann, Carl Spitzweg. Verzeichnis der Werke, Stuttgart 2002, p. 515, cat. no. 1414, avec illustrations en couleur. ill. Exposition : Exposition Carl Spitzweg. Zur 150. Wiederkehr seines Geburtstag am 5. Febr. 1958, Städtische Galerie im Lenbachhaus, München 1958, p. 37, Kat.-Nr. 81 (intitulée "Landschaft mit Frau und Kind"). Provenance : Collection des princes de Liechtenstein (inv. n° 2152) ; Collection Georg Schäfer, Schweinfurt (Inv.-Nr. 2329), avec l'étiquette au dos du cadre ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : imposition différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Live en cours

Carl Spitzweg - Carl Spitzweg (1808 - Munich - 1885) - Paysage méridional. Huile sur métal. (Vers 1870). 24,7 x 29,5 cm. Encadré. Roennefahrt 604 ; Wichmann 642. Peu après avoir passé son examen de pharmacien pratique le 4 avril 1832, Carl Spitzweg partit pour un long voyage en Italie. Dès le 28 du même mois, il s'arrête à Venise, en provenance de Trieste, où il avait rendu visite à son frère malade. Il poursuit son voyage à Padoue, Bologne et Florence. Le 26 mai, il arrive à Rome, où il continue à remplir ses carnets de croquis, notamment avec des études minutieuses du château Saint-Ange, de l'arc de Constantin et du Forum romain, avant de poursuivre vers le sud jusqu'à Naples. Rétrospectivement, ce deuxième voyage en Italie a été déterminant, car il a encouragé Spitzweg, lassé des pilules et des pommades, à se consacrer entièrement à la peinture et au dessin. Dans son œuvre tardive, Spitzweg se souvient encore une fois de ce voyage entrepris il y a près de 40 ans, avec quelques tableaux représentant des paysages vallonnés parsemés de pinèdes. Dans son carnet d'esquisses de 1832, quelques études au crayon peuvent être attribuées spécifiquement au présent paysage. Littérature : Günther Roennefahrt, Carl Spitzweg. Beschreibendes Verzeichnis seiner Gemälde, Ölstudien und Aquarelle, Munich 1960, p. 196, cat. n° 604, avec illustrations ; Siegfried Wichmann, Spitzweg. Rencontres avec Moritz von Schwind et Arnold Böcklin dans le petit paysage, Haus der Kunst. Munich 1985, p. 129, cat. no. 88, avec ill ; Siegfried Wichmann, Carl Spitzweg. Verzeichnis der Werke, Stuttgart 2002, p. 310, cat. no. 642, avec illustrations en couleur. ill. Exposition : Wiener Biedermeier-Maler und Carl Spitzweg, Kunstmuseum Luzern, 1950, cat. n° 356 ; Exposition Carl Spitzweg. A l'occasion du 150e anniversaire de sa naissance le 5 février 1958, Städtische Galerie im Lenbachhaus, Munich 1958, p. 35, cat. n° 54 (intitulée "Gebirgslandschaft"). Provenance : Collection des princes de Liechtenstein (inv. n° 2147), numérotée "27" au verso sur une ancienne étiquette ainsi que l'adresse ; Collection Georg Schäfer, Schweinfurt (Inv.-Nr. 2327), avec l'étiquette au dos du cadre ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Live en cours

Joseph Selleny - Joseph Selleny (1824 Untermeidling/Vienne - Inzersdorf 1875) - Chardon dans la lumière du soir devant un ravin rocheux. Huile sur toile. 28,1 x 20,5 cm. Inscrit au verso sur le châssis "Josef Selleny". Encadré. Taxation : taxe différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 4 000 - 5 000 EUR

Live en cours

Deutsch - Français - Groupe d'arbres devant une clairière. Huile sur toile, montée sur carton. 27,4 x 21,7 cm. Encadré. Taxation : taxe différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Live en cours

Valentin Ruths - Valentin Ruths (1825 - Hambourg - 1905) - Ambiance orageuse. Huile sur bois. 1874. 31,5 x 43 cm. Signé et daté en bas à gauche. Inscrit au verso sur une ancienne étiquette adhésive "Gewitter/Val. Ruths/Hambourg". Encadré. Taxation : taxe différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 5 000 - 7 000 EUR

Live en cours

Carl Maria Nicolaus Hummel (Zugeschrieben) - Carl Maria Nicolaus Hummel (Attribué) (1821 - Weimar - 1907) - Morceau de forêt avec un arbre dénudé dans la lumière du matin. Huile sur carton à peindre. 35 x 29,2 cm. Etiquette adhésive manuscrite au verso avec la mention de l'artiste. Encadré. Taxation : taxe différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Live en cours

Franz von Lenbach - Franz von Lenbach (1836 Schrobenhausen - Munich 1904) - Des campagnards fuyant un orage (paysans devant la chapelle). Huile sur carton, montée sur panneau de bois. (Vers 1858). 36,8 x 32,3 cm. Encadré. Etude préparatoire à l'œuvre de jeunesse de Lenbach, aujourd'hui disparue, "Landleute vor einem Gewitter zu einer Kapelle fliechtend" (anciennement Kaiser-Friedrich-Museum, Magdeburg, voir Cf. ill.). En novembre 1857, Lenbach avait rejoint la classe de peinture et de composition de Karl Theodor von Piloty ; dès lors, l'élaboration d'ébauches de tableaux était à l'ordre du jour. Dans une succession d'esquisses (dont certaines se réfèrent à "Hörzhausen"), il développe depuis 1856, à partir de la situation d'un promeneur devant une chapelle de chemin, une scène chargée de drame : en plein été, alors que les nuages s'amoncellent dans un ciel sombre, des paysans ont interrompu leur travail dans les champs de blé et cherchent refuge auprès de la Vierge Marie dans la chapelle sur le bord du champ. La scène est baignée d'une lumière blafarde. Il est probable que les paysans atteignent l'abri juste à temps avant que l'orage n'éclate. Bien que le groupe de personnages ne soit représenté que sous forme d'esquisse, la composition de la version définitive est déjà entièrement élaborée dans l'étude fugitive. Lenbach raconte : "(...) Je suis resté environ un an et demi chez Piloty et j'ai peint deux tableaux chez lui. Le premier représentait des paysans qui, sous l'orage, se réfugient dans une chapelle. (...) Ce tableau de paysans fut ma première tentative pour entrer à la Münchner Kunstverein ; elle fut couronnée de succès et je reçus 450 florins. En même temps, j'ai reçu une bourse d'État d'un montant de 500 florins (...)" (Wilhelm Wyl, Franz von Lenbach, Gespräche und Erinnerungen, Stuttgart 1904, p. 34). Avec les recettes, Lenbach devait ensuite financer son premier voyage en Italie. Attestation d'authenticité manuscrite de Josefine Lenbach (sœur de l'artiste) au verso du socle. Littérature : Rosel Gollek et Winfried Ranke (éd.), Franz von Lenbach 1836-1904, Städtische Galerie im Lenbachhaus, Munich 1987, p. 214, cat. n° 50, avec ill. p. 215. Provenance : Galerie Schöninger, Munich, 18.2.1954 ; Collection Georg Schäfer, Schweinfurt (inv. n° 2939), étiquette au verso ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : imposition différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Live en cours

Andreas Achenbach - Andreas Achenbach (1815 Kassel - Düsseldorf 1910) - Déchargement des bateaux de pêche sur la côte hollandaise. Huile sur bois. 1867. 70,4 x 99,8 cm. Signé et daté en bas à droite. Au verso, cachet du marchand de fournitures pour artistes "Félix Mommen, Bruxelles". Encadré. Andreas Achenbach n'a cessé de peindre la côte hollandaise sous une lumière changeante, qui va de pair avec les caprices de la météo dans une situation aussi exposée. L'impulsion pour se tourner vers la peinture de marine a été donnée par le voyage entrepris en 1831/32 aux côtés de son père le long des côtes de la mer du Nord et de la Baltique, via Rotterdam, Scheveningen, Amsterdam et Hambourg jusqu'à Riga, au cours duquel Achenbach s'est penché sur la conception réaliste du paysage de la peinture néerlandaise du 17ème siècle. Dans ce morceau de côte, le regard est guidé vers la droite par la figure du marin qui patauge dans les vagues jusqu'à la taille et qui porte lourdement l'ancre à l'épaule, vers plusieurs voiliers débarqués sur la plage, en partie dans la brume. Les pêcheurs qui rentrent sont enveloppés d'une humidité moite. Autour des bateaux règne déjà une agitation affairée. Les femmes des habitants de la côte se sont précipitées avec des paniers pour vendre la prise du jour sur la plage. Comparé à ses représentations de naufrages et de mers déchaînées, Achenbach renonce ici à tout drame : le charme particulier de cette composition réside dans la palette subtile, qui présente un large éventail de nuances très fines entre le gris-bleu de la mer et le brun du sable, et dans la variabilité du coup de pinceau. Provenance : Propriété privée depuis des décennies, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

Live en cours

Félix Ziem - Félix Ziem (1821 Beaune - Paris 1911) - Voiliers et gondole devant les Jardins Français, Venise. Huile sur toile, doublée. (18)71. 82,3 x 127,3 cm. Signé et daté en bas à droite. Encadré. Le Français Félix Ziem a peint ce que les védutistes vénitiens autour de Marieschi, Guardi et Canaletto avaient peint depuis le 18e siècle : Venise sous toutes ses facettes. Ziem est venu pour la première fois à Venise en 1842 et a visité la ville lagunaire d'innombrables fois au cours de sa longue vie - non moins fasciné par l'animation colorée des canaux, l'architecture et, surtout, la lumière si particulière. Un motif fréquent est l'arrivée des voiliers et des gondoles sur les quais des Jardins Français (les actuels Giardini della Biennale) à l'est du Bacino di San Marco. Ziem montre son talent de brillant coloriste en capturant la lumière scintillante sur l'eau d'une manière qui fait délicatement transition vers l'impressionnisme. David Pluskwa et Mathias Ary Jan, Association Félix Ziem, Marseille, ont confirmé l'authenticité de cette œuvre (certificat du 7.3.2024, n° 293/0324). L'œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné en préparation. Provenance : Propriété privée depuis des décennies, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

Live en cours

Carl Wuttke - Carl Wuttke (1849 Trebnitz/Schlesie - Munich 1927) - Scène de port sur la Neva avec le carrosse d'apparat du tsar Alexandre III traversant Saint-Pétersbourg. Huile sur panneau de bois, collée sur bois. (18)89. 13,8 x 20,6 cm. Signé en bas à droite, daté en bas à gauche avec indication du lieu "St. Petersburg 12 juin 89". Au verso, le n° "764", en outre une inscription indistincte et un cachet vert à faible impression. Encadré. Passant toutes les frontières depuis les années 1880, Carl Wuttke peut être considéré comme l'un des premiers artistes à avoir parcouru le monde. Parmi les pays et régions qu'il a visités, on trouve notamment l'Egypte, la Chine, l'Inde, la Grèce, le Japon, le Caucase, la Palestine, la Turquie, mais aussi la Russie. Ainsi, un jour de juin 1889, il observe le passage du tsar russe à Saint-Pétersbourg. Alexandre III est assis dans un carrosse d'apparat doré, tiré par un quadruple attelage de chevaux de trait, le long de la promenade de la Neva ornée de drapeaux. Les études à l'huile de Wuttke "(...) se distinguent par un coloris lumineux, des accents de couleurs vives, un sens sûr des ambiances aériennes et lumineuses riches en nuances ainsi que par une conception pré-impressionniste spontanée, évitant tout lissage académique, dans une application de couleurs pastose". (Lexikon der Düsseldorfer Malerschule 1819-1918, vol. 3, Kunstmuseum Düsseldorf im Ehrenhof et Galerie Paffrath, Düsseldorf (éd.), 1998, p. 452). Taxation : taxe différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 9 000 - 10 000 EUR

Live en cours

Alexis Auguste Delahogue - Alexis Auguste Delahogue (1867 Soissons - Nice 1950) - Scène à Tunis. Huile sur bois. 1904. 26,8 x 35,1 cm. Signé en bas à gauche et daté avec indication du lieu "Tunis Nov 1904". Encadré. Provenance : Galerie Gebhardt, Munich, 16.1.1956 ; Collection Georg Schäfer, Schweinfurt (inv. n° 3222), étiquette au verso ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 2 500 - 3 000 EUR

Live en cours

Théodore Chassériau (Zugeschrieben) - Théodore Chassériau (Attribué) (1819 Saint-Domingue - Paris 1856) - Odalisque au luth (saz). Huile sur bois. 18,3 x 24,3 cm. Au verso, le cachet des besoins de l'artiste "Muller Fils, Paris" ainsi que trois étiquettes numérotées. Encadré. Provenance : Galerie Wolfgang Gurlitt, Munich ; depuis 50 ans en propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Live en cours

Henryk Ippolitovich Siemiradzki - Henryk Ippolitovich Siemiradzki (1843 Novobelgorod près de Kharkiv - Strzałków 1902) - Romaine se reposant au-dessus d'une baie de la mer. Huile sur vélin, montée sur toile. 19,7 x 31,1 cm. Signé en bas à gauche. Au dos du cadre, deux anciennes étiquettes d'exposition. Encadré. Henryk Siemiradzki, issu d'une ancienne famille noble, étudia à partir de 1864 à l'Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg. En 1871, il se rendit à Cracovie et à Munich, où il devint l'élève de Carl Theodor von Piloty. L'année suivante, après un arrêt à Naples, il se rendit à Rome où il s'installa définitivement. L'Antiquité classique représentait pour le peintre de salon Siemiradzki une époque arcadienne et dorée de beauté idéale. Il peignait souvent des scènes historicisantes intégrées dans des paysages méridionaux, démontrant ainsi sa maîtrise dans le rendu de la lumière scintillante du soleil et des couleurs vives. Le présent tableau, une ébauche pour une peinture aujourd'hui disparue, montre une patricienne romaine avec son entourage de servantes qui, descendue d'un palanquin doré, pense faire une pause à l'ombre d'un arbre. Exposition : Wystawa Obrazów Henryka Siemiradzkiego, Towarzystwo Zachety Sztuk Pieknych w Królestwie Polskim (Exposition des peintures de Henryk Siemiradzki, Société Zachety des Beaux-Arts du Royaume de Pologne), Varsovie 1903, cat. n° 610. Provenance : Dobiaschofsky, Berne, vente 109, 13.11.2009, lot 367 ; Collection privée européenne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 8 000 - 12 000 EUR

Live en cours

Antonio Montemezzo - Antonio Montemezzo (1841 San Polo di Piave/Treviso - Munich 1898) - Un chien de berger surprend un troupeau d'oies près d'un étang. Huile sur toile, doublée. (1878). 32,8 x 59,4 cm. Signé en bas à droite. Encadré. Provenance : Selon l'inscription au dos, de la succession de l'artiste ; Propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Live en cours

Gabriel Puig Roda - Gabriel Puig Roda (1865 Tírig/Espagne - Vinaroz 1919) - Près de l'étang des cygnes. Huile sur bois. (18)94. 36,4 x 15,9 cm. Signé en bas à gauche et daté "Roma 94" avec indication du lieu. Titré au verso. Encadré. Gabriel Puig Roda, fils d'un simple paysan de la banlieue de Valence, s'est distingué après ses études d'art comme peintre de genre. Il montre ici trois dames en costume traditionnel espagnol qui tentent d'attirer des cygnes avec de la nourriture dans un parc. Entre elles, sur un piédestal, se trouve une sculpture de Héra, reconnaissable à sa tenue chaste, composée d'un chiton retroussé et d'un bandeau royal. Elle tient dans ses mains le sceptre, symbole de son règne, ainsi qu'une coupe d'offrande (patera). Il est possible qu'Héra, déesse du mariage, soit une allusion au mythe de Léda. Son époux (et frère), Zeus, le père des dieux, était connu pour être un coureur de jupons et avait de nombreuses aventures dont sont nés de nombreux enfants hors mariage. Provenance : Lempertz, Cologne, vente aux enchères, 30.10.1937, lot 88 ; Auktionshaus Quentin, Berlin, vente aux enchères, 19.10.2013, lot 100 ; Collection privée, Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 4 000 - 5 000 EUR

Live en cours

Edward Benjamin Herberte - Edward Benjamin Herberte (1830 Melton Mowbray (Leicestershire) - Prestwich (Lancashire) 1893) - Pendants : Parforceritt. Huile sur toile, doublée. 1887. 63,7 x 25,3 cm et 63,9 x 25,3 cm. Signé et daté en bas à gauche et à droite. Sur le châssis, un tampon faiblement imprimant. Tous deux encadrés. Provenance : Hargesheimer Kunstauktionen Düsseldorf, vente aux enchères, 8.9.2023, lot 2701 ; Propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Live en cours

Hans Thoma - Hans Thoma (1839 Bernau - Karlsruhe 1924) - Paysage du Rhin supérieur. Huile et détrempe sur toile. 1916. 50,3 x 75,5 cm. Ligaturé, monogrammé et daté en bas à droite. Encadré. Pas chez Thode. Dans une vision pittoresque à long terme, Thoma guide le regard du spectateur sur le doux paysage vallonné d'une vallée fluviale qui serpente jusqu'au fond de l'image. Dans leur simplicité, les paysages de Thomas invitent à la réflexion et à la pause, soudain plus rien n'est aléatoire, tout semble subordonné à une signification supérieure. Ici aussi, l'observateur s'imagine d'abord être face à une succession de boucles du Rhin, croit reconnaître des tours et le cours sinueux du fleuve, pour finalement devoir constater une fois de plus qu'il s'agit ici d'une formation paysagère idéalisée, rappelant une Arcadie intacte. Même la mer de fleurs blanches au premier plan ne se révèle être un troupeau de moutons qu'au deuxième coup d'œil. A gauche, le couple de bergers s'est installé sur une colline et contemple les méandres de la rivière jusqu'à l'horizon. Mais c'est surtout une fois de plus la palette de couleurs de Thomas qui confère au paysage estival sa magie propre : qu'il s'agisse d'un contour bleu pur, d'un bleu clair aqueux ou d'un vert mélangé à du jaune pour les prairies verdoyantes, on retrouve ici les innombrables nuances de bleu auxquelles Thoma a toujours recours. Le paysage fluvial de Thomas est l'image d'une idylle pré-moderne qui invite le spectateur à attacher sa barque, à descendre et à se reposer, même si ce n'est que pour un court instant. Provenance : Paul Hartmann ( ?); puis dans une famille du sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 15 000 - 18 000 EUR

Live en cours

Friedrich August von Kaulbach - Friedrich August von Kaulbach (1850 Munich - Ohlstadt 1920) - Portrait de sa fille Doris. Huile sur toile. 1915 ( ?). 21,5 x 13 cm. Signé en haut à droite et daté en dessous de manière indistincte. Encadré. Pas chez Zimmermanns. Cette étude de portrait de la fille aînée Doris est probablement à mettre en relation avec le portrait de famille "Frida von Kaulbach avec ses filles" (vers 1907) conservé au Charles and Emma Frye Art Museum à Seattle, Washington (Inv. n° 1952.078). Taxation : taxe différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 4 000 - 5 000 EUR

Live en cours

Wilhelm Busch - Wilhelm Busch (1832 Wiedensahl - Mechtshausen 1908) - Portrait en buste d'un jeune paysan. Huile sur carton. 22,5 x 19,5 cm. Avec le monogramme gravé en bas à droite. Encadré. Gmelin 172. Même si Busch, célibataire, n'avait pas d'enfant, il lui arrivait de garder les petits-enfants de son oncle, le pasteur Georg Kleine de Lüthorst. A partir des années 1850, la vie rurale devient le centre de son attention, il réalise une série de portraits d'enfants, souvent issus du milieu paysan. Ici, il représente un petit garçon en demi-figure, placé dans un ovale haut, donné strictement de profil jusqu'à la naissance du coude. Le garçon porte une raie dans ses cheveux blonds et regarde sur le côté en fronçant les sourcils d'un air sceptique - il n'aime sans doute pas rester immobile et préfère de loin se défouler avec ses camarades. Gmelin renvoie à un dessin préparatoire dans le carnet de croquis d'Otto Nöldeke, fac-similé, Munich 1924 (p. 39), qui montre le même modèle. Littérature : Hans Georg Gmelin, Wilhelm Busch als Maler, Berlin 1980, p. 235, cat. n° 172, avec ill. Provenance : De la propriété de Helene Haase, née Kleine (nièce de l'artiste), depuis lors dans la famille ; Karl & Faber, Munich, vente aux enchères 82, 30.11.1962, lot 569, avec ill ; Collection Georg Schäfer, Schweinfurt (inv. n° 4426), étiquette au verso, acquise lors de la vente ci-dessus ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

Live en cours

Deutsch oder Dänisch - Allemand ou danois - Deux frères et sœurs. Huile sur toile, doublée. 1838. signée et datée en bas à droite "F. Hasenkon ( ?) pinxit 1838". 106,4 x 90,7 cm. Encadré. Provenance : Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 500 - 4 000 EUR

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Wilhelm Leibl - Wilhelm Leibl (1844 Cologne - Würzburg 1900) - Portrait d'un monsieur de Munich. Huile sur bois. (Vers 1867). 59 x 45,4 cm. Inscrit à gauche : W. Leibl. Probablement dans un cadre O. Avec une expertise du Dr. Marianne von Manstein, Munich, du 5.4.2024. Waldmann 252. "En ce Leibl, le monde voit naître le peintre de portraits des temps modernes, le plus grand depuis Rembrandt", écrit Julius Meier-Graefe dans son "Histoire du développement de l'art moderne" (1904/1924). Même si Meier-Graefe ose ainsi un galop à travers les siècles, il attire l'attention sur des points importants. Pour Leibl, le portrait était, comme pour le grand Hollandais, la tâche picturale centrale de son œuvre et pourtant, on ne voudrait pas le qualifier de "portraitiste". Les portraits n'étaient pas réalisés comme des produits sociaux de masse, mais chacun d'entre eux était le fruit de longues séances et de l'observation directe du modèle. L'exigence technique la plus élevée rencontrait la profondeur de l'âme, sans psychologisation. Pour Leibl, les artistes du XVIIe siècle étaient sur ce point bien plus exemplaires que ce qui était enseigné à son époque à l'Académie, ce qui explique aussi la proximité stylistique avec l'art de Rembrandt. Un homme âgé est assis tranquillement en face de nous. Sa tête est tournée de trois quarts vers la gauche, mais du coin de l'œil, il fixe le spectateur. Comme souvent chez Leibl, rien dans la composition ne détourne l'attention de la représentation de l'homme. Le cadrage est si serré que l'homme n'est visible qu'en buste. Même les mains, que Leibl aime inclure dans le tableau et qui donnent parfois une indication sur l'environnement social de l'homme représenté par un objet personnel qu'il tient, ne sont pas visibles dans ce cas. Le nom de l'homme représenté n'est pas parvenu jusqu'à nous. Ainsi, l'observateur est entièrement jeté sur la peinture lorsqu'il explore le portrait. L'arrière-plan est dans des tons bruns qui ne révèlent rien de l'espace environnant et suggèrent également peu de profondeur. La veste noire se détache à peine de l'arrière-plan et on ne peut que deviner le lien également noir dans l'encolure du revers. Seules les pointes du col de la chemise blanche ressortent de manière bien définie et donnent au visage un cadre accentué vers le bas. Le blanc correspond aux cheveux blancs et gris de la barbe et des tempes qui, avec la demi-chauve, révèlent l'âge avancé du personnage, tout comme les poches sous les yeux légèrement ridées et les paupières un peu tombantes. Mais en même temps, le regard est tellement concentré et l'incarnation nuancée est tellement pleine de vie que l'on voit à quel point le sujet est au cœur de la vie. En particulier, le front haut et bien éclairé, à peine marqué par des rides et encore moins par des rides de souci, indique un esprit éveillé et sûr de lui. Le regard sort de l'image de manière scrutatrice, sans révéler, à l'aide du reste de l'expression, le jugement auquel parvient cet observateur critique. Et pourtant, il y a dans les traits un soupçon de mélancolie, associé à une sympathie bienveillante. D'un point de vue stylistique, ce portrait peut être daté des environs de 1867, lorsque différents artistes commencent à se regrouper autour de Leibl, qui formeront peu après ce que l'on appelle le cercle de Leibl, avec sa propre conception du réalisme. Les yeux sont modelés à coups de pinceau fins et quelques poils de barbe et de tête sont posés, tandis qu'une grande partie de l'incarnation, des cheveux et des vêtements sont appliqués à coups de pinceau plus grossiers. Entièrement fidèle à l'idée de "peinture pure" du cercle de Leibl, le "comment" artistique l'emporte sur le "quoi" narratif de l'objet pictural qui, que ce soit avec un coup de pinceau fin ou grossier, n'est pas formé par la ligne mais entièrement par la couleur. Concernant la provenance : Emil Waldmann indique en 1914 comme provenance "Professor Edinger, Frankfurt a.M." et en 1930 "Frau Professor Edinger, Frankfurt a.M.". Il s'agit probablement du neurologue renommé et fondateur de l'Institut de neurologie de l'Université de Francfort Ludwig Edinger (1855-1918) et de sa femme Anna (1863-1929). Anna était issue de la famille Goldschmidt, une famille de banquiers aisée et artistique de Francfort, et a pu permettre à son mari de faire des recherches indépendantes et de devenir le père de la neurologie en Allemagne. Elle s'est elle-même engagée dans des œuvres caritatives et a été active au-delà des frontières de Francfort en tant que militante pour les droits des femmes. Dr. Marianne von Manstein Littérature : Emil Waldmann, Wilhelm Leibl. Une présentation de son art. Gesamtverzeichnis seiner Gemälde, Berlin 1914, supplément, cat. n° 252, ill. 222 (daté d'environ 1890) ; Emil Waldmann, Wilhelm Leibl. Une représentation de son art. Gesamtverzeichnis seiner Gemälde, Berlin 1930, Cat.-Nr. 72 (daté env. 1867). Provenance : Professeur Edinger, Francfort-sur-le-Main ; Madame le professeur Edinger, Francfort-sur-le-Main ; Propriété privée, sud du pays

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

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Wilhelm Leibl - Wilhelm Leibl (1844 Cologne - Würzburg 1900) - Tête de mort au drap blanc. Huile sur toile, doublée. (Vers 1868). 34,4 x 31,4 cm. Encadré. Waldmann 81 (2e édition). Ce petit tableau est l'une des trois études de crânes peintes par Wilhelm Leibl vers la fin de sa période à l'Académie - une variante datée de 1868 est conservée à la Kunsthalle de Karlsruhe (inv. n° 1018). Alors que d'autres artistes ont eu recours à des symboles plus subtils de l'éphémère, Leibl, tout à fait attaché au réalisme, nous confronte simplement à un crâne humain. Le linceul blanc est soulevé et révèle, éclairé avec netteté, une tête de mort au sourire cruel, vue de trois quarts. Le crâne humain, peut-être une pièce d'exposition dans une collection anatomique, repose sur un socle enveloppé d'un tissu noir qui lui rend sa position verticale de son vivant, comme s'il était encore soudé au tronc par les vertèbres cervicales. En même temps, la représentation prend ainsi des traits de portrait, l'impression d'un vis-à-vis direct est créée, ce qui distingue ce crâne des crânes compris comme de simples objets ou restes dans les natures mortes Vanitas du XVIIe siècle. Littérature : Emil Waldmann, Wilhelm Leibl. Une présentation de son art. Gesamtverzeichnis seiner Gemälde, 2e édition, Berlin 1930, cat. n° 81. Exposition : Wilhelm Leibl. Peintures, dessins, gravures. Akademie der Künste, Berlin, Wallraf-Richartz-Museum, Cologne, et Galerie Matthiesen, Berlin, Cologne-Berlin 1929, p. 43, cat. n° 29a ; Il y a cent ans : Danemark et Allemagne 1846-1900. Adversaires et voisins, Statens Museum for Kunst, Copenhague, Kunstmuseum Århus, Kunsthalle zu Kiel, Orangerie Schloss Charlottenburg, Berlin, 1981, p. 372, cat. n° 144 D, avec ill., au dos du cadre avec l'étiquette de l'entreprise de transport. Provenance : Johann Sperl (1840-1914), Munich ; Catalogue de vente aux enchères 12 ( ?); Hugo Helbing, Francfort-sur-le-Main ; Galerie Heinemann, Munich, sur le châssis ainsi qu'au dos du cadre étiquettes de galerie avec le n° "18265", date de réception : 16.11.1926 ; Collection Georg Schäfer, Schweinfurt (Inv.-Nr. 0123), sur le châssis avec l'étiquette ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : imposition différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

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Gabriel von Max - Gabriel von Max (1840 Prague - Munich 1915) - "Décembre" (singe au poêle de faïence). Huile sur bois. (1900/1910). 30,1 x 22,1 cm. Signé en bas à gauche. Titré en haut à gauche. Encadré. Ce petit tableau s'intitule "Décembre" et on comprend tout de suite pourquoi : un babouin se blottit contre un poêle de faïence vert, il cherche la chaleur comme l'homme en décembre. Gabriel von Max raconte tout cela avec des coups de pinceau amples et déliés qui, tout comme la lumière reflétée par la fourrure et le poêle, soulignent l'instantanéité de la situation, l'instant de l'observation. Même si ce n'est qu'un instant que Gabriel von Max retient, il n'est pas dénué de profondeur : le babouin a le regard tourné vers le bas, mais il n'a pas de but - il regarde dans le vide et tient un œillet blanc. L'œillet blanc, symbole de pureté et de virginité dans l'iconographie chrétienne, combiné au regard mélancolique du babouin, pourrait-il signifier un retour sur le passé, sur quelque chose d'originel et d'innocent qui a été perdu et qui ne reviendra plus ? Il y a effectivement un soupçon d'adieu dans le regard du babouin, mais nous ne le savons pas. En humanisant le singe, Max se montre partisan de la théorie de l'évolution de Charles Darwin, qui a définitivement mis le créationnisme au placard. Ses "portraits" de singes chargés d'émotions témoignent de l'intérêt profond de Gabriel von Max pour la nature de l'homme, auquel il ne tend pas un miroir, mais un singe. L'anthropologue et darwiniste Max a connu un grand succès auprès de son public en tant que "peintre de l'âme" avec de tels tableaux de singes montrant des émotions humaines, étudiant l'anatomie humaine, s'érigeant en juges de l'art ou se réunissant pour contempler l'art ensemble. Depuis sa première peinture d'un singe mort, intitulée "Schmerzvergessen" (Oubli de la douleur) et datant de 1871, Max avait développé un fort intérêt anthropologique, pour son développement et son origine, qui l'avait conduit aux questions existentielles du devenir humain et de l'existence. Le portrait de notre singe, dont le regard mélancolique se perd dans le lointain, est également une telle "figure existentielle". Détaché de la verdure du poêle qui se trouvait dans le salon de la villa de Max à Ammerland, aujourd'hui en ruine, il développe dans le portrait du singe cette intensité méditative qui semble poser la question du quoi dans l'espace : qui suis-je, d'où viens-je ? Ses images de singes sont en quelque sorte des paraboles de l'existence humaine. Un petit troupeau de singes - il y avait parfois 14 singes dans sa propriété - qu'il avait élevé à des fins d'étude lui servait d'inspiration et de matériel visuel pour ces explorations existentielles. Depuis les années 1890, Max a réalisé de nombreux tableaux de singes de petit format de ce type - notre tableau a été peint après 1900, lorsque Max a été anobli - qu'il a peints directement pour le marché de l'art ou pour des collectionneurs. Ces ventes lui ont permis de financer la constitution de sa collection d'environ 60 000 objets de reliques zoologiques et ethnographiques, dont des crânes d'animaux et d'hommes, qu'il conservait principalement dans sa villa d'Ambach, au bord du lac de Starnberg, où il travaillait le plus souvent dans une solitude silencieuse. Dr. Peter Prange Provenance : Collection privée, sud de l'Allemagne, achetée directement à l'artiste par les arrière-grands-parents du propriétaire actuel, depuis lors dans la famille. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

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Johann Sperl - Johann Sperl (1840 Buch bei Fürth - 1914 Bad Aibling) - Intérieur d'une forge de village. Huile sur toile. 1870. 36,4 x 43,4 cm. Signé et daté en bas à droite. Encadré. Pas chez Moritz. Cette vue d'une simple forge de village convainc par l'immédiateté frontale et la simplicité de la représentation. Dans ses premières œuvres, Sperl a créé plusieurs intérieurs de ce type, en retrait et sans ingrédient anecdotique, qui s'inscrivent pleinement dans la conception réaliste de l'art du cercle de Leibl. Il a ainsi élevé l'environnement de la population rurale, qui ne servait auparavant que de décor, à la dignité de tableau. Car il ne fait aucun doute que la communauté villageoise dépendait autrefois encore du travail d'un forgeron. Celui-ci fabriquait les ferrures des chariots, des charrues et des herses, il forgeait les portes des fours, pliait le fer en chaînes et le façonnait au marteau pour en faire des serrures. Et il était responsable du ferrage des chevaux et des bœufs de trait, y compris le soin des sabots et des onglons. Sperl parvient ici à faire ressortir les textures dans la maçonnerie et les charpentes, l'interaction entre l'ombre et la lumière sur le sol en pierre est également observée avec précision. Comme seul accent de couleur, il choisit le feu jaune qui rayonne du four. Nous remercions Werner Moritz, Prien, d'avoir aimablement confirmé l'authenticité de l'esquisse à l'huile sur la base d'une photo haute résolution. (e-mail du 8.2.2024). Provenance : Galerie F.H. Zinckgraf, Munich, étiquette adhésive au verso (n° "20737") ; Collection Bochmann, Meerane ; Propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Live en cours

Josef Wopfner - Josef Wopfner (1843 Schwaz - Munich 1927) - Ambiance orageuse sur l'île de Fraueninsel. Huile sur toile, montée sur carton. (Vers 1892). 33 x 43,5 cm. Signé en bas à droite. Encadré. La littérature : Irmgard Holz et Alexander Rauch, Josef Wopfner. 1843-1927, Rosenheim 1989, p. 209, cat. n° 293, avec ill. et planche p. 90. Exposition : Josef Wopfner 1843-1927, Städtische Galerie, Rosenheim 1989 (sans catalogue), avec au verso l'étiquette de l'entreprise de transport mandatée. Provenance : Collection Georg Schäfer, Schweinfurt (inv. n° 625), étiquette au verso ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Johann Sperl - Johann Sperl (1840 Buch bei Fürth - 1914 Bad Aibling) - Jeune fille à la barrière, regardant une fleur. Huile sur toile. 41,9 x 29 cm. Signé en bas à droite et localisé "München". Encadré. Moritz 155. En 1882, Sperl avait pris ses quartiers à Bad Aibling avec son ami peintre Wilhelm Leibl. Ce fut pour Sperl une période de transition, au cours de laquelle il s'éloigna de plus en plus du genre paysan figuratif pour s'intéresser de plus près au paysage. Il montre ici une jeune paysanne dans son jardin, entourée de l'entrelacement dense des églantiers. Elle en a cueilli une et la contemple, la tête baissée. Cette représentation fait penser, d'une part, au type d'image médiéval du petit jardin du paradis et, d'autre part, aux portraits flamands du XVIIe siècle sur lesquels les personnages sont encadrés par de luxuriantes guirlandes de fleurs, s'éloignant ainsi un peu plus de la réalité. Littérature : Eugen Diem, Josef Sperl. Ein Meister aus dem Leiblkreis, Munich 1955, cat. n° 170, ill. 38 ; Werner Moritz, J. Sperl. 1840-1914, Rosenheim 1990, p. 155, cat. n° 155, avec ill. Provenance : Galerie Neupert, Zurich, sur le châssis avec l'étiquette (n° 5253, Sperl, Munich, "Frau im Garten") ; Collection Georg Schäfer, Schweinfurt (inv. n° 303), sur le châssis avec l'étiquette ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

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Fritz Bamberger - Fritz Bamberger (1814 Würzburg - Neuenhain 1873) - Vue de la baie de Nice (tondo). Huile sur bois (dans un rond). (Vers 1862). Diamètre : 58 cm. Signé en bas à droite. (Le cadre peut être acheté séparément du tableau) Vue sur une croupe de montagne, traversée par un ruisseau au fond de la vallée, et donnant sur une baie. A droite, deux soldats qui se sont installés pour se reposer. Ils regardent vers un château situé sur une colline. Outre la fascination pour les vues espagnoles, par exemple de Grenade et de la Sierra Nevada, le bord de mer exerçait une grande force d'attraction sur Fritz Bamberger. La région reproduite ici peut être située dans le sud de la France, près de Nice. Il s'agit probablement d'une contrepartie du tondo qui a été vendu aux enchères le 10 mai 2019 chez Karl & Faber pour 11 250 € (vente 288, lot 97). Un autre paysage en format tondo se trouve au Städel, Francfort-sur-le-Main, et est daté de 1862. D'un point de vue stylistique, les trois tableaux ont probablement été réalisés dans un court laps de temps. Littérature : Cf. Johann Georg von Hohenzollern, Robert Floetemeyer et Helge Siefert, Die Wittelsbacher und ihre Malerfreunde, catalogue de l'exposition Studio des collections de peinture de l'Etat de Bavière, Munich 1998, p. 28, cat. n° 6. Provenance : Propriété royale Wittelsbach, vendue aux enchères par Sotheby's, Amsterdam, vente "Property from Royal and Noble Families", 17.12.2008, lot 36 ; Propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : imposition différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 4 000 - 5 000 EUR

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Robert Schultze - Robert Schultze (1828 Magdeburg - Munich 1910) - Paysage montagneux couvert de nuages près des chutes de Rauma, Norvège. Huile sur toile. (Après 1874/75). 122 x 100,6 cm. Signé en bas à droite. Localisé au verso sur le châssis et "Robert Schultze, Munich". Encadré. Boetticher probablement n° 29. Provenance : Collection privée, Allemagne du Nord. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

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Wilhelm Trübner - Wilhelm Trübner (1851 Heidelberg - Karlsruhe 1917) - Stift Neuburg, terrasse de l'abbaye. Huile sur toile. (1913). 45,8 x 58,1 cm. Signé en bas à droite. Au verso, restes d'une étiquette, n° "4163". Encadré. Après une interruption de plusieurs années, pendant laquelle Trübner passa les chauds mois d'été au bord du lac de Starnberg, il ne revint dans l'Odenwald qu'en 1913. Il y réalisa une série de vues de l'ancien monastère bénédictin de Stift Neuburg près de Heidelberg, à l'époque un lieu de rencontre apprécié des salons bourgeois et des cercles d'écrivains. Sur les variations de ce motif, on voit en outre à gauche la partie du bâtiment de l'aile sud avec sa façade jaune, au sol devant trois bacs à fleurs (cf. Rohrandt G 800), mais ici, en raison de la vue rapprochée plus large, seulement l'angle sud-ouest couvert de lierre. Le mur planté de plantes à gauche et la haie de feuillus à droite offrent une vue encadrée presque comme une fenêtre sur la paisible commune de Schlierbach, par-delà un parterre de fleurs. Joseph August Beringer a souligné la pertinence de cette série pour l'œuvre de Trübner : "Dans les œuvres de Stift-Neuburg (...) Trübner passe à la dernière phase de son art du paysage. La richesse des couleurs, la simplicité des lignes, les effets spatiaux les plus forts sont obtenus par l'entrelacement de tons verts sur un fond bleu et jaunâtre. On peut à juste titre les appeler des peintures qui ont apporté un nouveau caractère artistique à des anticipations romantiques de lieux : la nature pure, libre de toute discrimination" (Beringer, 1917). Nous remercions le Dr Klaus Rohrandt, Kiel, pour la confirmation de l'authenticité sur la base d'une photo numérique (conversation téléphonique du 12.4.2023). Littérature : Cf. Klaus Rohrandt, Wilhelm Trübner (1851-1917) : Catalogue critique et descriptif de l'ensemble des peintures, dessins et gravures. Biographie et études sur l'œuvre, vol. 2, partie 2, Kiel 1971, p. 630, cat. n° G 806. Provenance : Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 4 000 - 5 000 EUR

Live en cours

Wilhelm Trübner - Wilhelm Trübner (1851 Heidelberg - Karlsruhe 1917) - Vallée de Marbach dans l'Odenwald. Huile sur toile, doublée. 60,2 x 49,5 cm. Signé en bas à droite. Encadré. Rohrandt G 663. L'intérêt soutenu de Trübner pour la peinture de paysage avait été éveillé très tôt par son collègue peintre Carl Schuch. A partir des années 1890, celle-ci - selon l'artiste "le champ le plus important pour la direction artistique pure des temps modernes" (Kunstverständnis von heute, 1892) - a occupé une grande partie de sa création artistique. Le paysage en hauteur présenté ici est une variante de découpe d'une version panoramique (voir Rohrandt G 661). Il montre un paysage de prairies, délimité par une crête boisée et traversé par un cours d'eau - les feuilles travaillées en pâte ont déjà pris les tons chauds de l'automne. En 1896, Trübner avait quitté Munich pour prendre la direction de l'atelier de peinture du Städtisches Kunstinstitut à Francfort. Dans les années qui suivirent, il réalisa des tableaux de l'Odenwald voisin, et en 1902, de la vallée de Mümling et de Marbach. Le point commun de ces vues est la vue imprenable sur une nature qui respire une profonde sérénité. Grâce à la texture dense des coups de pinceau, certaines parties semblent presque abstraites. Nous remercions le Dr Klaus Rohrandt, Kiel, pour la confirmation de l'authenticité sur la base d'une photo numérique (conversation téléphonique du 12.4.2023). Littérature : Klaus Rohrandt, Wilhelm Trübner (1851-1917) : Catalogue critique et descriptif de l'ensemble des peintures, dessins et gravures. Biographie et études sur l'œuvre, vol. 2, partie 2, Kiel 1971, p. 544, cat. n° G 663. Provenance : Galerie Karl Haberstock, Berlin ; peut-être identique au lot 621 chez Adolf Weinmüller, Munich, vente 78, 3/4.12.1958 ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : imposition différentielle (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

Live en cours

Adolf Frey-Moock - Adolf Frey-Moock (1881 Jona/St. Gallen - Steinebrunn 1954) - Nymphe avec Pan jouant de la flûte. Huile sur toile. 42,2 x 35,3 cm. Signé en bas à droite. Dans un cadre d'artiste O. Provenance : Collection Benno Moser, Vienne, avec deux fois le cachet au verso (cf. Lugt 1828a) ; Château d'Ahlden, vente aux enchères, 27.9.1986, lot 707 ; Propriété privée, Basse-Saxe ; Propriété privée, sud de l'Allemagne, par succession aux propriétaires actuels. Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

Live en cours

Venezianisch (Pietro Liberi ?) - Vénitien (Pietro Liberi ?) - Trois musiciens avec instruments à cordes. Huile sur toile, doublée, d'après Paolo Veronese. (XVIIe siècle). 40,1 x 66,6 cm. Encadré. D'après une fresque de Paolo Caliari, dit "il Veronese", dans la Stanza dell'amore coniugale, Villa Barbaro, à Maser (Trévise). Exposé en 1958/59 à la Staatsgalerie de Stuttgart, le tercet de cordes était encore attribué à Véronèse, avant que Rodolfo Pallucchini ne propose un peintre vénitien du XVIIe siècle, à savoir Pietro Liberi (1605-1687). Liberi a appris auprès d'Alessandro Varotari ("il Padovanino"), également originaire de Padoue, et était donc un descendant de la grande tradition picturale vénitienne du Cinquecento. Une solution juste et équitable a été convenue avec les héritiers après Jakob Goldschmidt, conformément à l'accord de Washington, et sera signée avant la vente aux enchères. Le tableau se trouvait autrefois dans la collection de Jakob Goldschmidt (1882-1955), Berlin et New York, et a été vendu aux enchères par Hugo Helbing, Francfort/Main, vente 23.6.1936 (Kunstbesitz eines Berliner Sammlers), lot 89 (comme : Paolo Veronese) ;. Littérature : Ugo Ruggeri, Pietro e Marco Liberi. Pittori nella Venezia del Seicento, Rimini 1996, p. 123, cat. n° P 25, avec ill. p. 124 (comme Pietro Liberi). Exposition : Meisterwerke aus baden-württembergischem Privatbesitz, Staatsgalerie Stuttgart, 1958/59 (exposé comme Paolo Veronese). Provenance : Collection Conte de Sommariva, 1839 ; Collection de la princesse Mathilde ; Collection Baron Vita, ces propriétaires et les précédents sont listés au verso sur une ancienne étiquette adhésive ; Sotheby's, vente aux enchères, probablement dans les années 1960, avec diverses étiquettes adhésives au verso, lot 192 ; Richard H. Zinser (1884-1984), New York ; depuis, propriété familiale, États-Unis. Taxation : Impôt sur la différence plus 7% (VAT : Margin Scheme (non EU))

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

Live en cours

Heinrich Bürkel - Heinrich Bürkel (1802 Pirmasens - Munich 1869) - Des haleurs tirent deux bateaux vers l'amont (sur l'Inn). Huile sur toile. (Probablement les années 1820). 52,8 x 72,2 cm. Signé par ligature en bas à gauche. Encadré. Pas chez Bühler/Krückl. "(...) Là, la rive de l'Inn avec ses vieilles tours de défense était la station des haleurs qui descendaient l'Inn et la Salzach pour, après une courte pause, se laisser porter vers Linz, Vienne et Budapest. Laufen sur la Salzach et Hall am Inn dans le Tyrol étaient des stations de départ. A l'origine, les bateaux transportaient du sel et faisaient descendre les chevaux dans le bateau annexe, destinés à remonter du blé et du maïs hongrois en guise de contre-charge. C'est peut-être dans l'étroitesse à l'est de Passau qu'il (Bürkel) a vu et peint pour la première fois le train de bateaux. C'était un spectacle bienvenu pour lui, l'ami des chevaux, de voir les corps fumants des Pinzgauer et de leurs successeurs élevés à Samerberg, au sud de Rosenheim, au prix d'un effort extrême. Mais ensuite, il a été attiré en amont de l'Inn, là où les haleurs et les chevaux étaient chez eux. C'est ainsi qu'il est arrivé à Beuern, à Rattenberg. Et c'est là qu'il a recueilli un matériel d'étude qui a sauvé de l'oubli une foule de vies populaires et de coutumes qui ont disparu d'un seul coup avec l'installation des lignes de chemin de fer. (...). Le halage était l'un des thèmes principaux des années vingt, et les tableaux de halage ont certainement contribué très largement au succès étonnamment rapide du peintre" (Ludwig von Bürkel, Heinrich Bürkel. Ein Malerleben der Biedermeierzeit, Munich 1940, p. 25 et suivantes). Albrecht Krückel a gentiment confirmé l'authenticité de la peinture, la datant d'environ 1843. Elle sera incluse dans le supplément au catalogue raisonné. Provenance : Sotheby's, Munich, vente aux enchères, 25.6.1996, lot 77 ; Collection privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 12 000 - 15 000 EUR

Live en cours

Jacob Foppens van Es (Umkreis) - Jacob Foppens van Es (entourage) (vers 1596 - Anvers - 1666) - Banketje avec du homard, des huîtres, des pains et un citron. Huile sur toile, doublée. 52,4 x 70,2 cm. Inscrit en bas à droite "J D D Heem". Numéroté au verso sur une ancienne étiquette "1006" et "1527". Encadré. En raison du choix des aliments et de la composition rigoureuse et équilibrée, on peut supposer que le peintre de cette nature morte est un proche de Jacob van Es. Une variante de la composition a été vendue aux enchères le 16.11.2012 à Cologne. Le homard cuit, disposé sur une assiette en porcelaine de Delft, apporte une touche de couleur. Un citron roule dangereusement près du bord de la table, probablement pour arroser les moitiés d'huîtres qui sont prêtes à être consommées sur une petite assiette en argent poli ; derrière, un panier en osier avec des pains ronds, une bouteille en osier et une cruche en faïence. Bien qu'il ne fasse aucun doute que l'on assiste ici à une démonstration de luxe alimentaire, l'idée d'un symbolisme religieux était encore liée au repas : Le pain et le vin font référence à l'Eucharistie, le crustacé rouge rappelle également le sang versé du Christ. Provenance : Propriété privée, sud de l'Allemagne. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 5 000 - 7 000 EUR

Live en cours

Charles–François Daubigny - Charles-François Daubigny (1817 - Paris - 1878) - Le verger en fleurs. Huile sur bois, parqueté. (Vers 1860). 24,7 x 45,3 cm. Signé en bas à gauche et dédicacé "à mon ami Armand Leleux". Encadré. Pas chez Hellebranth. Avec ses vergers, Charles-François Daubigny capture le spectacle annuel du printemps, lorsque les pommiers fleurissent d'un rose tendre. Il s'efforçait de créer une impression aussi directe que possible de la nature qui se renouvelle chaque printemps, avec ses effets atmosphériques fugaces ; c'est pourquoi il fut l'un des premiers artistes de son temps à peindre des "petits coins de verdure" comme celui-ci entièrement en plein air. En cela, et dans la liberté de son coup de pinceau, Daubigny fut un modèle pour la génération suivante d'impressionnistes, comme Claude Monet et Camille Pissarro, qui reprirent le thème avec le "Verger en fleurs, Louveciennes" (1872, National Gallery of Art, Washington D.C.). Le tableau est inclus dans le deuxième volume complémentaire du Catalogue Raisonné de Charles-François Daubigny par François Delestre. Avec une photo-expertise de François Delestre, Paris, du 4.5.2024 Provenance : Richard H. Zinser (1884-1984), New York ; depuis dans la famille, USA. Taxation : Impôt sur la différence plus 7% (VAT : Margin Scheme (non EU))

Estim. 12 000 - 15 000 EUR

Live en cours

Hermann Winterhalter - Hermann Winterhalter (1808 St. Blasien - Karlsruhe 1891) - Portrait de jeune fille. Huile sur toile, doublée. 46 x 38 cm. Signé au milieu à droite de l'artiste. Inscrit au verso sur le châssis "Louise Madame de la Faye". Encadré. Provenance : Schloss Ahlden, vente aux enchères, 5.10.1988, lot 788 ; Propriété privée, Basse-Saxe ; Propriété privée, sud de l'Allemagne, par succession aux propriétaires actuels. Taxation : Impôt sur la différence (VAT : Margin Scheme)

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

ven. 17 mai

RUDOLF ERNST (1854-1932) ÉCOLE AUTRICHIENNE PROMENADE BIEN GARDÉE PROTECTED RIDE Huile sur panneau Blanchet, signée en bas à droite. 80 X 65 CM (31 1/2 X 25 9/16 IN.) NOTE Rudolf Ernst choisit de dépeindre une scène extérieure, ce qui confère une grande originalité à cet important tableau. Un garde nubien armé d'un long fusil à silex et d'un yatagan accompagne une élégante jeune femme qui voyage à dos de chameau. L'animal est richement caparaçonné. De longues franges le protègent de la poussière et de la chaleur. Il porte fièrement sa passagère qui semble confiante en sa monture. Il est peu probable que ces personnages voyagent seuls dans le désert. On imagine qu'ils sont le centre d'une caravane se rendant à un mariage, ou allant pèleriner. La jeune femme est protégée par le garde dont la longue robe verte scintille dans la lumière du désert. Ce tableau empreint de noblesse dégage une grande quiétude. Après avoir étudié à l'Académie de Vienne, Ernst commence sa vie de peintre voyageur. C'est d'abord Rome, puis l’Espagne, le Maroc et la Tunisie. Plus tard, il ira en Égypte et en 1890, en Turquie. En 1876, Ernst s'installe en France, et expose régulièrement au Salon de la Société des Artistes Français. Il acquerra la nationalité française. Ernst a commencé sa carrière en peignant des portraits et des scènes de genre. À partir de 1885, il se consacre exclusivement à la peinture de sujets orientalistes. Il peint à partir de croquis, de photographies, et des objets orientaux qu'il a accumulés au cours de ses voyages. Il peindra presque exclusivement dans son atelier qui était décoré dans un style oriental. Pour être plus inspiré, Ernst se couvrait la tête d'un tarbouche.

Estim. 60 000 - 80 000 EUR