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Sculptures, bronzes

Bois, terre cuite, plâtre, pierre, ivoire, marbre, métal, bronze : les ventes aux enchères de Sculptures, marbres et bronze conjuguent l’art et la matière.
Ces ventes live font la part belle à la sculpture classique, des statuettes en bronze de la Renaissance italienne aux portraits en marbre blanc de Jean-Antoine Houdon en passant par les bustes en terre cuite d’Augustin Pajou. Des Vierges à l’enfant aux sculptures animalières d’Antoine-Louis Barye, Rembrandt Bugatti et François Pompon, impossible de rester de marbre devant une telle profusion de sculptures en bois, de têtes en plâtre, de bustes en pierre et de fontes anciennes à la cire perdue.
Les sculpteurs modernes et contemporains font aussi les délices des initiés dans ces ventes online Sculptures, marbres et bronzes qui rassemblent Auguste Rodin, Camille Claudel, Aristide Maillol, Alexander Calder, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, Arman, César, ainsi que la star des ventes aux enchères Alberto Giacometti.
Le saviez-vous ? Cent ans après la mort d’Auguste Rodin, une épreuve en bronze patiné de l’Eternel Printemps signée par ce génie de la sculpture s’est envolée près de deux millions d’euros à Drouot.
Retrouvez sur Drouot.com les plus belles ventes aux enchères en ligne de sculptures à Paris, dans toute la France et à l’étranger (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Etats-Unis, etc.)

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Lots recommandés

VŨ CAO ĐÀM (1908-2000) - Jeune fille annamite, le modèle Paul Reynaud Bronze à patine verte, signé sur la base sur le côté gauche 37 x 15.8 x 19 cm - 14 5/8 x 6 1/4 x 7 1/2 in. Une attestation d'inclusion au catalogue raisonné de l'artiste, actuellement en préparation par Charlotte Aguttes-Reynier pour l'association des Artistes d'Asie à Paris, sera remise à l'acquéreur. PROVENANCE: Collection du ministre Paul Reynaud, France (acquis directement auprès de l'artiste et transmis familialement depuis) BIBLIOGRAPHIE (POUR UN MODÈLE SIMILAIRE) « Inauguration du Salon des artistes indochinois - L’art en Indochine », Le Monde colonial illustré, n° 88, décembre 1930, repr. p. 306. L’Art vivant, n° 151, août 1931, repr. p. 389. « Trois Écoles d’art de l’Indochine, Hanoi, Phnom-Penh et Bien-Hoa ». Imprimerie d’Extrême-Orient, Hanoi, 1931, repr. pl. V. « Exposition coloniale », L’Illustration, hors-série (mai-juin-juillet). 1931, repr. « L’École des beaux-arts d’Hanoi », L’Illustration, n°4608, 27 juin 1931, repr. « L’Indochine », Climats, 1949, repr. Quang Phong, Quang Vier, My chuât chü do Hà Noi Thé ky XX - Les Beaux-Arts de la capitale de Hanoï au XXe siècle, The Fine Arts Publisher - Hanoi. 1999-2000, repr. 2.54, P. 62. Du fleuve Rouge au Mékong, visions du Viêt Nam, catalogue d’exposition, Paris Musées, Editions Findakly, 2012, p. 98-99. Christophe Bertrand, Caroline Heberlin, Jean-François Klein, Indochine, des territoires et des hommes, 1856-1956, Paris, Gallimard, 2013, repr. n° 182. Dominique Jarrassé, Laurent Houssais, Nos artistes aux colonies - Sociétés, expositions et revues dans l’Empire français 1851-1940, Éditions Esthétiques du divers. 2015, repr. p. 125. Dominique Jarrassé et Sarah Ligner, Les Arts coloniaux - Circulation d’artistes et d’artefacts entre la France et ses colonies, Editions Esthétiques du divers, 2021, p. 22. L’art moderne en Indochine, Charlotte Aguttes-Reynier, In Fine éditions d’art, 2023, repr. p. 59, 66, 99, 101. HISTORIQUE (POUR UN MODÈLE SIMILAIRE) 1929, exposition de peinture et sculpture, oeuvres exécutées par les élèves pendant les vacances, EBAI, Hanoi (15 novembre- ?) 1931, exposition coloniale de Paris, Vincennes (6 mai-15 novembre) 1931, exposition d’art colonial, Rome (décembre) 1932, exposition de l’École des beaux-arts d’Hanoi et des écoles d’artisanat de l’Indochine, Agindo, Paris, n°75 (29 février - 31 mars) 1932, Salon des artistes français, Grand Palais, Paris, n° 4111 (30 avril-30 juin), titré « Tête de jeune fille annamite » 1932, Salon des artistes indochinois & exposition Alix Aymé, Agindo, Paris (10-25 octobre) Collections du musée des Colonies, (acquis en 1933) 1941, Salon d’automne, palais des beaux-arts, Paris, pour un autre exemplaire, n° 2156 (4 octobre-9 novembre) 1944-1945, L’Indochine française, galerie de l’agence économique des colonies, Paris, pour un autre exemplaire (29 décembre - 3 février) Collections du musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie (fonds historique) 1991, « Expression des horizons lointains, la peinture coloniale, 1900-1940 » musée Bonnat, Bayonne (12 avril-30 septembre) Collection du musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris (versé du précédent en 2006), en dépôt au musée des années Trente depuis 1992, Boulogne-Billancourt, inv. 75.9734, titré « Tête de jeune fille » 2013, « Du fleuve Rouge au Mékong. visions du Viêt Nam », musée Cernuschi, Paris (20 septembre-27 janvier) 2014, « Indochine. Des territoires et des hommes, 1856-1956 », musée de l’Armée, Paris (16 octobre-26 janvier) Les sculptures de Vũ Cao Đàm sont remarquées par la critique à Paris à l’occasion de l’Exposition coloniale en 1931. Il réalise notamment le buste de Bảo Đại, le buste de son père ainsi que plusieurs têtes de jeunes filles dont celle qui est présentée ici. L’artiste parvient à modeler des visages transcrivant la sérénité et la douceur, l’image se dégageant étant celle d’un buste sculpté avec une grande finesse. Dans ses peintures, l’artiste utilise des techniques de composition, de couleur et de texture pour transmettre ces émotions. Il joue avec la lumière et l’ombre, les expressions faciales et les postures pour créer une atmosphère de quiétude. De même, dans la sculpture, il modèle la forme et les contours du visage avec une précision qui révèle la paix intérieure et la douceur de l’âme représentée. Vũ Cao Đàm ne se contente pas de représenter le visage d’une jeune vietnamienne, mais il parvient à lui donner une vie intérieure, une émotion subtile qui touche le spectateur. C’est cette capacité à transcender la matière pour exprimer des sentiments profonds qui rend son travail si remarquable. À travers son art, Vũ Cao Đàm offre au spectateur une expérience visuelle et émotionnelle qui invite à la contemplation et à la réflexio

Estim. 80 000 - 120 000 EUR

Franz von Stuck - Franz von Stuck (1863 Tettenweis - Munich 1928) - Coupe du Nautilus. Métal Britannia, argenté. (Vers 1889). Hauteur : 47 cm. Exécution : Württembergische Metallwarenfabrik, Geislingen. Socle en bois ébonisé. Sur la carapace d'une tortue se tient, tendu, un Erote ou Cupidon ailé qui soulève des deux mains la coquille d'un nautile. Malgré son poids, il regarde en riant sous la coquille. Il a ceint autour de la taille un carquois de flèches phalliques surdimensionné, qui souligne sa nudité plutôt qu'il ne la dissimule. L'imposant nautile est décoré de rinceaux et de suspensions de fruits en filigrane et d'un mascaron appliqué sur la face avant, surmonté d'un putto chevauchant un dauphin sur les vagues. La coupe nautile originale de Stuck, en bronze patiné avec une coquille d'escargot naturelle, fut exposée en mars 1891 au Kunstverein de Munich et lui servit ensuite, en combinaison avec des moulages d'antiques, des peintures et un paon empaillé, de décoration pour son autel d'artiste dans l'atelier Theresienstraße 148. Stuck a ensuite réalisé un deuxième centre de table, dans lequel il a modelé l'escargot avec l'ornementation neurococoques décrite, qui a été commercialisé à partir de 1893 environ par la Galvanoplastische Kunstanstalt der Württembergischen Metallwarenfabrik (WMF) sous forme de fonte de métal argentée par électrolyse dans différentes variantes. - L'argenture est parfois un peu ternie et présente par endroits des frottements (surtout au niveau des chevilles), sinon en bon état. Littérature : Jo-Anne Birnie Danzker (éd.), bearb. von Barbara Hardtwig, Museum Villa Stuck : die Sammlung des Museums Villa Stuck, Eurasburg 1997, p. 164, cat. n° 53, avec ill. pleine page p. 165 ; Thomas Raff, "La force de l'homme et la douce souplesse de la femme". Franz von Stuck : das plastische Werk, Tettenweis 2011, p. 17, cat. n° 17, avec ill. pleine page. exposition : Péché et Sécession. Franz von Stuck à Vienne, Belvedere Museum, Vienne 2016, pl. 79, p. 165. Taxation : impôt différentiel (VAT : Margin Scheme)

Estim. 10 000 - 12 000 EUR

Bodhisattva ; Chine, dynastie Yuan-Ming, XIIIe-XIVe siècles. Bois avec traces de polychromie. Certificat C-14 joint. Œuvre exposée à Feriarte 2006. Elle présente des défauts. Dimensions : 137 x 70 x 37 cm ; 137 x 72, 5 x 52 cm (avec la base). Sculpture en bois représentant un bodhisattva. Le terme bodhisattva désigne un être qui, par l'exercice systématique des vertus parfaites, atteint l'état de bouddha, mais renonce à entrer dans le Nirvana complet afin d'aider et de guider tous les êtres, jusqu'à ce qu'ils soient tous libérés. Sa qualité déterminante est la compassion, soutenue par la sagesse et la connaissance suprême. Un bodhisattva apporte une aide active et est prêt à prendre sur lui la souffrance de tous les êtres et à transférer son mérite karmique à d'autres ; logiquement, il est l'objet de la vénération des croyants, qui se sentent plus proches de lui et voient en lui un guide et une aide dans leurs besoins. Dans ce cas particulier, la façon dont le dos de la sculpture est travaillé indique que la pièce faisait à l'origine partie de l'ornementation d'un espace architectural et probablement aussi d'un groupe sculptural plus large. Malgré les défauts causés par le passage du temps, la qualité de la sculpture et l'habileté de l'artiste peuvent encore être appréciées. Sous la dynastie des Yuan, une riche diversité culturelle s'est développée. Les principales réalisations culturelles ont été le développement du théâtre et du roman et l'utilisation accrue de la langue vernaculaire écrite. Les arts et la culture se sont également développés et ont connu un grand essor sous la dynastie des Yuan. L'unité politique de la Chine et d'une grande partie de l'Asie centrale a favorisé le commerce entre l'Est et l'Ouest. Les nombreux contacts des Mongols avec l'Asie occidentale et l'Europe ont donné lieu à de nombreux échanges culturels. Les autres cultures et peuples de l'empire mongol ont également beaucoup influencé la Chine. Les communications entre la dynastie des Yuan et son allié et subordonné en Perse, l'Ilkhanate, ont favorisé ce développement. Le bouddhisme a eu une grande influence sur le règne des Yuan, et le bouddhisme tantrique du rite tibétain a beaucoup influencé la Chine pendant cette période. Certificat joint C-14. Œuvre exposée à Feriarte 2006. Elle présente des défauts.

Estim. 30 000 - 31 000 EUR

Bouddha ; Chine, dynastie Quing, XVIIe-XVIIIe siècle. Cuivre doré. Présente des sceaux. Il y a une perforation au dos. Dimensions : 19 x 11,5 x 9 cm : 19 x 11,5 x 9 cm. La position des mains et la posture de la figure indiquent qu'il s'agit d'une représentation d'Amitayus, le Bouddha de la vie infinie. Il s'agit de l'aspect longévif du Bouddha Amitabha. Amitayus est représenté avec un raffinement singulier dans cette sculpture en bronze doré. Assis en position du lotus, les mains jointes sur les genoux, paumes vers le haut, il adopte un mudra, c'est-à-dire un geste. Le personnage repose sur un piédestal carré dont la partie inférieure est ornée d'inscriptions calligraphiques. Au-dessus du pied se trouve la structure sur laquelle est assise la figure de Bouddha richement ornée, de la base de laquelle semblent descendre les plis du tissu, ornés d'une fleur de lotus, thème récurrent dans la représentation de la vie. De manière hiératique et stylisée, la figure du Bouddha est présentée assise dans la position de la fleur de lotus et accomplit un geste sacré ou mudra. Le socle, également en bronze, évoque une fleur de lotus synthétique, travaillée à différents niveaux. La représentation montre plusieurs "lakshana", symboles iconographiques qui identifient les bouddhas et les bodhisattvas. Le premier que l'on voit est la coiffure en chignon, symbole de méditation, de vie spirituelle concentrée et de sagesse. Au-dessus de la coiffure, une flamme symbolise la lumière de l'éveil. Les paupières, symbole de concentration spirituelle mais aussi de pureté, en raison de leur ressemblance avec les pétales du lotus, complètent un visage serein au sourire esquissé, symbole de l'équilibre et de la sérénité d'un être parfait. Les lobes d'oreilles allongés, ici ornés de fleurs de lotus en guise de boucles d'oreilles, font référence aux grandes boucles d'oreilles que portaient les membres des classes supérieures en Inde à l'époque de Sakyamuni, et représentent les concepts de grandeur, de noblesse et de sagesse. Le Bouddha a atteint la perfection évolutive ultime, transformant la souffrance en bonheur pour tous les êtres vivants. Né vers 560 avant J.-C., son père était un raja qui régnait sur la province du nord-est de l'Inde. À l'âge de 29 ans, le jeune prince renonce à sa vie de luxe, car il se sent obligé de purifier son corps et d'en faire un instrument de l'esprit en le débarrassant des tentations terrestres.

Estim. 4 000 - 5 000 EUR