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Objets de collection

Les ventes aux enchères en ligne d’objets de collection permettent d’assouvir toutes ses envies, des flacons de parfums aux instruments de musique, des appareils photos, caméras et téléviseurs aux stylos, porte-plumes et encriers.
« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder », écrivait Oscar Wilde. Dans ces ventes aux enchères d’objets de collection, les pipes, briquets, caves à cigares, tabatières et pots à tabacs sont des objets très prisés, comme également les cartes postales ou les vinyles. Les nécessaires fumeur y font un tabac. Les placoemaillophiles, collectionneurs de plaques émaillées, y trouveront leur bonheur. Les timbrés de philatélie y dénicheront de rares timbres de collection, et les amateurs de taxidermie des animaux naturalisés. Sur le tapis rouge de l’Hôtel Drouot, on assiste à un véritable festival de Cannes -qu’elles soient à pommeau ou à système-, à un défilé d’élégance automobile où se succèdent voitures, véhicules hippomobiles, et même avions, bateaux et motos !Les ventes aux enchères d’objets de collection englobent les objets de curiosité, ces « choses rares, nouvelles, singulières » selon le Littré, qui comprennent notamment les scientifica les instruments scientifiques. A Drouot, la curiosité n’est pas qu’un vilain défaut.
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Lots recommandés

"DIVIT" OTTOMAN DU RÈGNE D'AHMED III (1703-1730) PLUMIER DE VOYAGE en argent partiellement doré, finement niellé et ciselé, composé de trois longs étuis à stylet tubulaires facettés superposés, disposés entre des panneaux ajourés anciennement dorés, terminés par des bouchons en forme de dôme retenus par des chaînettes. L'encrier, de forme octogonale, à paroi bulbeuse ornée de réserves polylobées animées de tiges florales sur fond niellé de rinceaux. Frises du haut et du bas à décor de guirlandes florales. Le poinçon tughra de la période d'Ahmed III (1703-1730) et "chechné" ornent la base de l'encrier. (Un capuchon manquant, petites déformations, usure de la dorure). Turquie, Empire ottoman, règne d'Ahmed III (1703-1730). A PARCEL GILT AND NIELLO SILVER OTTOMAN SCRIBE'S TRAVELLING PEN-BOX AND INKWELL (DIVIT), WITH TUGHRA OF SULTAN AHMED III, FIRST HALF OF 18TH CENTURY. POIDS BRUT. 223 g. - LONG. 23 CM (9 1/16 IN.) NOTE - Pour un objet similaire voir le divit conservé au "The Walters Museum" sous le n° 57.627, acquis par Henry Walters, Baltimore et donné par legs au musée en 1931. - Le rôle central de l’écriture dans les sociétés islamiques a fait de la calligraphie la forme d’art visuel la plus importante. Les étuis à stylos portables (divit) étaient fabriqués avec le plus grand soin et devenaient eux-mêmes des objets d'art. Les exemples provenant des terres ottomanes sont caractérisés par des embouts prononcés avec un encrier et un bras tubulaire qui retenait les plumes. Ces pièces étaient souvent articulées et comportaient une boucle métallique pour être attachées à une ceinture. Le yatate et le divit ont élevé les étuis à stylos au rang d'œuvres d'art portables. Cet objet porte le tughra d'Ahmad III (r. 1703-1730).

Estim. 1 500 - 2 500 EUR

COMPOSITION CALLIGRAPHIQUE IRANIENNE BAHA’I, SIGNÉE ET DATÉE JUILLET 1877 à l'encre noire sur feuille de papier vergé anglais blanc filigrané Joynson et laquée. Composition zoomorphique en forme d'oiseau sur fond laqué doré contenant la Basmallah en miroir, signée Aqa Jani al-Kashani, et datée 1294 H. (1877-78). La composition est entourée de frises calligraphiées en arabe et en hébreu. La partie supérieure est une invocation pour bénir Dieu et les Douze imams, signée Muhammad al-Rahim al-Hamadani, et datée 1294H. Le texte hébreu est translitéré en persan en-dessous et précise qu’il est tiré du Livre de Jérémie, daté 1294 H. Une inscription en bas à droite, sur le papier laqué, indique "le martyrium de sa Sainteté le Sayyid des Martyrs (l’Imam Hosein), que la Paix soit sur lui" Iran, 1877-78. A PERSIAN BAHA’I CALLIGRAPHIC COMPOSITION IN THE SHAPE OF A BIRD, INK AND LACQUER ON PAPER, SIGNED AND DATED RAJAB 1294H./JULY 1877. DIM. 17 X 25 CM (6 11/16 X 9 13/16 IN.) NOTE Le bahaïsme, ou baha’isme, est une religion monothéiste proclamant l’unité spirituelle de l’humanité. Cette religion a été fondée en 1863 par le Persan Mirzâ Husayn-‘Ali Nûrî (1817-1892) et son nom est dérivé du surnom Bahāʾ-Allāh (en arabe "Gloire de Dieu" ou "splendeur de Dieu") donné au fondateur. Le Bahaïsme est issu d’un mouvement chiite ésotérique et mystique qui est né vers les années 1790 en Iran et qui se concentre sur les aspects métaphysiques du chiisme. Les membres de cette communauté religieuse internationale se décrivent comme les adhérents d’une "religion mondiale indépendante" (wikipedia).

Estim. 500 - 700 EUR

RARE ENSEMBLE DE PORTRAITS DE ROIS D’IRAN Iran qajar, première moitié du XIXe siècle Pigments et or sur papier, chacun dépeint assis contre un arrière-plan simple bleu, vert et ocre, chaque portrait identifié en persan, monté sur carte beige, saumonée ou bleue, écaillures des bordures, petits manques dans les marges, peintures en bon état. Dim. : 21,4 x 14,5 cm (peinture); 29,2 x 20 cm (page). Provenance : Ancienne collection Rudolf Wacker (1893-1939) Puis par descendance, collection particulière autrichienne A Rare Group of Six Portraits of Kings of Iran, Qajar Iran, First Half 19th century Ces six peintures faisaient partie d’une série qui devaient comporter un plus grand nombre de portraits des rois d’Iran. Les six souverains qui subsistent sont identifiés comme Sultan Mahmud (de Ghazni), Shah Tahmasp (Safawi), Shah ‘Abbas (Safawi), Nadir Shah (Afshari), Karim Khan Zand (r. 1751-79) et Lutf ‘Ali Khan Zand (r.1789-94). Le style de ces peintures semble être celui des portraits du début de l’époque qajare, au vu notamment du style des bijoux portés par les souverains. En revanche, le prototype du portrait royal dépeignant le souverain assis à genoux dans un intérieur simple se retrouve dès l’époque de Nadir Shah (r. 1736-47, voir par exemple Nadir Shah par Muhammad Reza au Victoria and Albert Museum, Londres, IM.20-1919, daté vers 1740). L’un des plus beaux exemples de ce style montre le premier shah de la dynastie qajare, Fath ‘Ali, richement paré et assis à genoux dans un intérieur dénudé mais sur un tapis luxueux. L’œuvre est attribuée à l’artiste Mirza Baba, datable vers 1798 (Layla S. Diba with Maryam Ekhtiar, Royal Persian Paintings, The Qajar Epoch, 1785-1925, Londres et New York, 1998, cat. 37, p.180). Ce type de portraits royaux et aristocratiques semble perdurer jusqu’au milieu du XIXe siècle.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR